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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 20:45

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 21:49

 

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Voici mon premier « bac à désoperculer-extracteur-maturateur intégré », à l’époque où j’avais 2 ruches… La cocotte 8 litres contient juste un cadre : une grande cuillère sert à gratter les opercules jusqu’à la couche centrale, le panier à patates retient la cire, et le fond de la cuve contient le contenu de 3 cadres à la fois…

(d'ailleurs, si ça vous branche, c'est par là...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Après cette époque héroîque, sont arrivés à la maison que nous partagions avec Laurent un bac à désoperculer, bizarrement utilisé au début…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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… et même avant un extracteur tangentiel trois cadres, qui nécessitait de retourner les cadres pour les vider complètement, des deux côtés…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le couteau à désoperculer est utilisé pour « ouvrir les placards », permettre ensuite au miel de s'écouler,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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opération complétée à l’aide du peigne, très utile pour aller dans les coins et là où c’est concave.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Maintenant que la famille est passée de 2 à plus de 30 ruches, l’extracteur 12 cadres électrique à pris la relève de son petit frère, qui continue cependant sa carrière chez quelques collègues à l’occasion.

 

 

 

 

 

 

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La force centrifuge envoie le miel en fines gouttelettes contre la paroi. l’avantage d’un extracteur radiaire est que les deux côtés des cadres sont vidés à la fois.

 

 

 

 

 

 

 

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Mais gare à une accélération trop rapide ou aux cadres trop fragiles : ils pêtent vite un cable !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La rivière de miel est ensuite filtrée pour garder le gros de la cire, et s’écoule librement dans ces magnifiques seaux en plastique alimentaire…

 

 

 

 

 

 

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C’est la pesée et le stockage en l’état !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Et quand un maturateur est libre, il est aussitôt rempli… Les bulles d’air et les très fines particules de cire remontent en surface en 3 jours mini, ce qui constitue l’écume. Le miel clarifié pourra ensuite être soutiré pour la mise en pot.

 

 

 

 

 

 

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Quand un cycle d’extractions est complété et que le bac à désoperculer est plein de cire, celle-ci est transférée dans un pressoir qui extraiera quelques kilos de miels encore… La galette de cire finiera quant à elle au cérificateur pour se faire dorer la pillule…

 

 

Il ne reste plus qu’à rincer tout le matériel, à l’eau claire, ce qui n’est pas une mince affaire ! Et bien sûr de beurrer une tartine pour y goûter le fruit de son travail...

 

Bon lêchage de doigts !

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 20:46

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Nous voilà chez Hnalapan et Adrié Haocas, dans la forêt du côté d’Onatr, à Jozip… Medhi, Wilié et Hnathinyië m’accompagnent en réussissant ce tour de force de rester calmes, de ne pas s’exclamer trop fort, ce qui a permis d’éviter tout dard mal placé… Tant mieux, car Adrié s’est souvenu après que son neveu était allergique aux piqures !

 

 

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Alors nous voilà à côté de Shiatsu 2 qui dégueule de miel à ne plus savoir qu’en faire…

Après un léger enfumage, les cadres de la hausse operculés au 3/4 au minimum (dont le miel est assez mûr : il contient moins de 19% d’eau). Ici, panipwoblem, les cadres sont operculés qwasiment complètement..

 

 

 

 

 

 

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On voit même sur certain qu’il y a eu deux miellées : le miel a été fermé autour d’abord, puis au centre récemment, comme l’atteste la couleur plus claire de la cire et la différence d’épaisseur. Il y a donc deux goûts différents sur ce cadre ! Pas étonnant qu’à chaque récolte, c’est la surprise de voir quel parfum aura le précieux nectar…

 

 

 

 

 

 

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Un autre cadre, assez operculé, bien gonflé, avec des alvéoles sur le bois, tellement les ouvrières ont cherché de la place dans les moindres recoins pour se soulager de la cire et stocker ces quantités ahurissantes de nourriture…

 

 

 

 

 

 

 

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Donc on sort les cadres assez mûrs les uns après les autres, on secoue pour faire tomber le gros des abeilles, on balaye doucement les gourmandes qui s’accrochent à leur butin, et on place vite le bébé dans la caisse de récolte, aussitôt renfermée pour éviter d’emmener les avettes jusque dans la miellerie…

 

 

 

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La voilà, la caisse de récolte, faite sur mesure pour 6 cadres, afin d’éviter de se flinguer les lombaires… « Thermopeint » à l’extérieur, cire à l’intérieur, un « chasse-abeilles » pour permettre aux intrépides de sortir, mais non de rentrer, deux poignées bien costaud, et en route pour la miellerie !

 



Il manque de quoi illustrer la fin de l’opération, alors ça fera sûrement l’objet d’un prochain article… La récolte est l’occasion d’aller jeter un oeil sous la grille à reine, dans le corps de ruche. Histoire de remonter les cadres plein de miel, pour permettre à la reine d’étendre sa ponte et de renouveler les cadres. Et pour finir, on complète les trous avec les cadres vides de la caisse de récolte, avant de refermer la boîte à trésors, plein de gratitude pour tout cet or liquide et s’excusant encore pour le dérangement…


 

 

 

 

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 20:24

Coucou les mangeurs de miel !

Peu de nouvelles depuis un certain temps, et pour cause : c’est une époque très dense en récoltes, en essaimages, en constitution d’essaims, sans compter le montage des ruches, le lavage des bocaux et autres préparations de peaux de pamplemousses confites au miel…

 

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En essaimages ??? Mais je croyais que ce merveilleux cadre-témoin permettait de l’éviter, non ???
C’est vrai, quand on coupe la construction de cire du cadron toutes les semaines (et si possible, pour toutes les ruches d’un même emplacement le même jour, afin de pouvoir comparer !), on voit bien que tout travail s’arrête net une semaine voire dix jours avant le grand décollage…

Bon, là, j’ai cumulé deux erreurs.. D’abord j’ai sauté une visite hebdomadaire, et dans la foulée, je suis parti une semaine…
Alors, même en ayant prélevé deux ou trois cadres par ruche pour faire un peu de place, quand c’est l’heure, c’est l’heure ! Au retour, 6 ou 7 ruches s’étaient soulagées d’une bonne partie des abeilles et du miel, et de la vieille reine bien sûr…

Dans les ruches d’origine, des cellules royales attestent que la relève est prête, qu’une nouvelle maman se prépare !!!

 

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Voici le berceau d'une jeune maman à peine née : ses "sujettes" on amoindrit l'extrémité de la cellule

pour l'aider à sortir. Une petite semaine plus tard, elle sera fécondée à l'occasion de ses

seuls vols (à part un prochain essaimage, bien sûr !)

puis commencera son seul labeur : la ponte...

 

Vous remarquerez que les abeilles nous montrent toutes le cul :

elles sont trop occupées à manger du miel,

sous l'effet de la fumée !

 

 

 

 

Alors c’est le moment des grosses récoltes de l’année, 150 kg dans la semaine qui suit le retour, et ça continue…

Dis donc, ça fait un moment qu’on parle d’abeilles sur ce blog, il est temps de zieuté de plus près leur précieux trésor !

Miel alors !!!

 

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 09:41

Dites-moi, n’est-ce pas un truc de dingue, cette géométrie parfaite, même pas conçue sous Windows ???


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Rappelez-vous, à l’atelier de montage, on avait fixé des plaques de cire gauffrées sur les fils en inox des cadres, ces éléments de base de la vie des abeilles.

 

 

 

 

Lorsqu’une miellée est en cours, les jeunes ouvrières entre leur 12ème et 18ème jours se gavent de miel pour fabriquer la cire (à l’instar de nos oreilles, mais sans miel !).

 

 

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Elles forment des échafaudages vivants, des "chaînes cirières", chacune passant à sa voisine du dessus le fruit de ses glandes. Les abeilles tout en haut ne chaument pas, construisant sans relâche, sans interruption de matériaux de constructions...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les cellules fraîchement construites serviront à stocker qui des œufs, qui du pollen, et qui du nectar. Certaines seront bouchées, "operculées", dans le cas des larves de plus de 8-9 jours ou lorsque le miel est mûr.  Il faut 7 à 12 kilos de miel pour fabriquer un kilo de cire : autant dire que cette dernière, composée de plus de 300 types de molécules, n’a pas une petite valeur… Par contre, 65 grammes suffisent pour stocker 1 kilo de miel ! Et une fois construite, c’est pour quelques années…

La plaque de cire gaufrée permet d’avancer le travail, et d’économiser le miel. Le hic, c’est qu’elle stoque en son sein toutes les molécules liposolubles qui ont circulé dans la ruche, y compris les acaricides utilisés contre le Varroa destructor, cette fameuse « tique infernale » de l’abeille présente en Europe.

 

 

 

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Mais puisque les abeilles se débrouillent très bien toutes seules, tentons la solution de leur laisser tisser leur rayon, comme des grandes, en mettant juste une amorce de cire ou même rien du tout. Et ça marche !

 

 

 

 

 

 

 

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N’est-ce pas joli, ces rayons déjà remplis, à peine tissés ?


Signe de grande miellée !

 

 

 

 

 

 

 

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Le hic, c’est que le travail n’est pas forcément régulier, peut-être perturbé par la présence des fils, je ne sais pas… Il y a souvent des alvéoles bien plus grandes, que les ouvrières boudent pour le stockage du miel, ou qui provoque la ponte de nombreux mâles, ce qui promet une sacrée pagaille…

 

 

 

 

 

 


En haut : un tissage free, en bas, une figure imposée par la cire gaufrée… Il n’y a pas photo, ‘ce pas !
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Alors essayons une autre approche, investissons pour assurer un avenir sans pollution des cires…

 

 

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Un cérificateur solaire, d’abord : c’est comme un four solaire, qui va accepter les opercules après l’extraction du miel, les bâtisses des cadres-témoins coupées toutes les semaines…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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…et même les cires free-styles si perturbantes, mais heureusement réutilisables d’une autre manière…
Certains jours sont réservés aux vieux cadres, supposés pollués : la cire récupérée servira à faire de l’encaustique, traiter mes petits outils en bois ou produire des bougies… Rien ne se jette, ici !


Voyez comme les déchets, les cocons d’élevages des larves et la propolis restent sur la grille, tandis que la cire fond dans le récipient du bas… (ah zut, on ne le voit pas !)

 

 

 

 

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Voilà, là on le voit !

La cire surnage dans le bac et se fige le soir, à la "fraîche"

On trouve le miel et les saletés qui ont coulé jusque là

dessous : on ne se mélange pas !

 

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La suite se passe en cuisine, autour d’un bain-marie pour fondre en douceur ce précieux trésor. La marmite de cire, en inox, contient aussi un peu d’eau au fond pour piéger le reste des saletés.

 

 

 

 

 

 

 

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Ne pas se tromper de récipient, n'est-ce pas !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une louchette dans le gauffrier…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L’excédent de cire coule tandis que le circuit d’eau  autour du téflon refroidit la gauffre…

 

 

 

 

 

 

 

 

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En voilo une plaque prête à être posée, qui va rejoindre ses voisines…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Petit souvenir d’un stage chez Jean-Luc et Jocelyne, à Dumbéa, où Nestor, Jules et moi avons passé quatre jours à affiner nos gestes…

 

 

 

 

 

 

 

 

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On change d’échelle, mais ça n’empêche pas le sourire ! !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Même la cire nous fait des petits clins d’œil...

 

 

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 20:42

 

 

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Voilà ce qui peut arriver quand on pose ses support sur un terrain meuble : ruches bien chargées, pluies et vent, papatras !!

Cela devait bien faire quelques jours, puisque les abeilles feignaient l'indifférence, calmes et faisant leurs allez-retours joyeux…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une princesse pas avare de ses sourires vient prêter main-forte.

 

Merci Victoria !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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On cale bien le support pour éviter de recommencer,

 

 

 

 

 

 

 

 


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puis petit à petit on replace les éléments, plateaux, corps de ruche et hausse allégée de quelques cadres lourdement dorés…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une heure après, il n’y paraît rien, et la visite hebdomadaire suivante montrera que les reines n’ont pas été écrasées pendant l’incident.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que la case veille sur ses pensionnaires renversantes !!

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 11:37

Tout apiculteur souhaite voir la majorité de ses ruches débordantes de vie : c’est très utile de sélectionner des souches à la fois douces, productives, fécondes et bonnes nettoyeuses. On fera des essaims ou de l’élevage de reines à partir des meilleures colonies, qui réuniront si possible toutes ces qualités, transmissibles par voie génétique.
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Maintenant, si c’est facile de compter le nombre de piqures, les kilos de miel et de pollen récoltés, le nombre de cadre de couvains occupés par la reine, la capacité à nettoyer parait plus subjectif à définir.

 

 

 

 

Les jeunes abeilles consacrent leurs trois premiers jours au nettoyage des alvéoles et des ruelles : elles éliminent les restes de cocons, larves mycosées et autres déchets de toute sorte en les jetant dehors. Elles boutent dehors les larves de fausses-teignes, ces petits papillons de nuit goulus de vieille cire et de pollen, qui profiteront de la faiblesse d’une colonie pour s’installer.

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La grande fausse-teigne, avec ses gros cocons s’installant jusque dans le bois des cadres, fait des gros dégâts bien visibles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sa petite sœur est plus discrète, mais plus « fourbe » : elle creuse ses galeries sous le couvain, restant hors de portée des ouvrières qui ne les ont pas détecté assez tôt. Les larves d’abeilles ainsi surélevées ne pourront pas être operculées : on observe alors le « couvain chauve » ou tubulaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les fausses-teignes ne sont pas pour autant des prédateurs de l’abeille : juste des opportunistes, qui provoquent la disparition des colonies trop faibles ou ne présentant pas de qualités hygiéniques… Comme les requins, ces nettoyeurs du lagon qui maintiennent la bonne santé des tombants… Tout est lié, j’vous dit !!!

 

 

 

 

 

 

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Alors nous voilà à faire de p’tits trous dans le couvain pour voir ce que nos avettes vont en faire… Hnanë est bien concentré pour percer 50 larves operculés, à l’aide d’une barrette alignant 10 clous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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On repère soigneusement le cadre, pour aller droit au but 24 h après et compter les alvéoles débarrassées de leur cadavre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et ça donne quoi ???

 


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Certaines souches rebouchent simplement les pitis trous, ni vu ni connu j’t’embrouille… La technique de la poussière sous le tapis…

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Ce n’est pas possible, on n’a pas dû bien tuer les larves !!!
Après vérification : si si, elles sont de couleur trop bizarre pour être honnêtes !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autres colonies s’appliquent à vider consciencieusement les alvéoles saccagées par nos clous indélicats : du bon boulot les filles !!

 

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J’ai observé aussi que les colonies mauvaises nettoyeuses avait un couvain dit « en mosaïque », comme si la reine pondait moins bien, était en bout de course. Dans tous les cas, une reine jeune mettrait un peu de vigueur dans ces quartiers-là...

 

A noter que la technique "officielle" consiste à congeler un losange découpé dans le couvain fermé, et à la remettre en place pour l'observer 24 heures plus tard. On peut aussi congeler à l'azote liquide... Ici, c'est sûrement moins précis mais c'est un peu plus simple et ça évite une visite traumatisante supplémentaire, dont les fifilles se passeraient bien ! C'est vrai, quoi, à la fin...

 

 

 

 

Outre la capacité à nettoyer, il y a un autre comportement hygiénique qui est utile à sélectionner, surtout dans les contrées où le varroa sévit (c’est à dire, presque partout ! Sauf ici pour l’instant…), c’est la capacité à épouiller… Le cadre-témoin offre souvent l’occasion de voir des abeilles écarter les ailes et inviter une frangine à venir lui faire des papouilles, là où ses propres pattes n’ont pas accès… C’est touchant de sollicitude, et c’est bon pour la santé !!

 

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Longue vie aux abeilles… nettoyeuses et nettoyées !!!

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 10:51

Waouw, le miel, ça pèse lourd !!!

Quiconque a eu l’occasion de porter une hausse pleine à ras-bord de ce nectar doré s’est soudain souvenu qu’il y avait un paquet de muscles dans son dos, ses reins, discrets au quotidien, mais qui ne font pas semblant d’être utiles… Comptez entre 30 et 40 kilos la caisse ! D’aucuns ont abandonné cette noble activité du fait de lombaires fatiguées…

Alors, sur le net, on trouve des solutions astucieuses, ici ou par exemple…

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Avec les moyens du bord, voilà un portique, un palan et une « pince à ruche ».
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La pince permet de soulever la hausse, ou l’ensemble de la ruche.portique-2.jpg



Très utile pour changer le plateau par exemple, sans se flinguer le dos ni trop déranger les zabeilles…

 

 

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La hauteur du portique est utile pour soulever la hausse, suffisamment pour aller explorer le couvain quand c’est nécessaire avec la hausse au-dessus de la tête. On en profite pour jeter un œil dans la hausse, pour voir l’état du remplissage…

 

 

 

 

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Pourquoi pas intercaler une hausse vide, si la récolte n’est pas possible et que la caisse est pleine : les avettes ont horreur de marcher sur le miel semble-t’il, alors ça marche moins bien si la nouvelle hausse est en haut.

 

 

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Bien sûr, c’est un peu long à mettre en place, mais finalement c’est pas mal de temps gagné pour les manœuvres en série dans un rucher, les tests de nettoyage par exemple…

A suivre !

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 21:55

...où l'aventure d'un essaim que même pas il rentre dans la ruche tellement il est trop gros pour elle... yeux-ventre-1.jpg

 

 

 

 

 

…c'est aussi un pont entre une ruche kényanne, offerte par la famille des amis allemands, et une ruche solaire, offerte par les amis potiers... Avec les abeilles balladeuses dans le rôle de l'arche d'alliance, bien sûr !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le début de l'histoire sera incognito, faute d'appareil au moment de l'essaimage. Ce sera la parfaite occasion d'un nouvel article, par exemple... Voilà donc une jeune reine, nouvellement née, qui au lieu de tuer ses sœurs dans leur cellule royale, s'envole avec une partie des ouvrières gorgées de miel et une poignée de faux-bourdons fonder un nouveau foyer. Je profite alors de leur halte sous le coin du toit pour les balayer doucement et les déposer au pied de la ruche en terre-cuite. Ni une ni eux, elles occupent aussitôt l'espace à l'abri du soleil, garni d'un poil de cire et de propolis pour que ça sente comme à la maison.

 

 

 

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La ruche est pleine, et une grosse partie des troupe reste dehors, jusque sous la planche un poil plus à l'abri du grain nocturne. Le lendemain, la pose de la hausse devient évidente pour augmenter l'espace vital.

 

 

 

 

 

 

 

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La manœuvre est renversante : on retourne la poterie pour la couvrir d'une grille à reine en plastique, puis la hausse vient coiffer le tout. Et ça marche : toutes les abeilles sont enfin à l'abri ! Enfin, « presque » !

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les alizés soufflent parfois, voici des cales à l'aspect sympathiques (sans grenouilles) pour éviter une culbute fatale à ce si bel objet...

 

 

 

 

 

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Le jour d'après, plus personne dehors ! Ni

dedans non plus, d'ailleurs...

 

Elles sont parties, les belles avettes, trouver une cavité digne de leur vitalité un poil brimée...

 

 

 

 

 

 

 

Elles ont bien essayé de s'y faire, construisant quelques débuts de rayons, mais ont suivi en masse les éclaireuses parties à la recherche de LE spot adéquat...

 

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Bon voyage les filles !!

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 20:02

 

En fait, ça commence un peu avant la ruche.

 

il y a 15 milliards d'années : le BIG BANG...

 

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Un peu plus tard, une abeille butine. Elle a beau se cacher : ses pattes et ses pelottes de pollen la trahissent...

 

Je vous retranscrit un bout de "Ces pollens qui nous soignent", de Patrice Percie du Sert (chapitre 2) :

 

"En 1960, Pain et Maugenet découvrir une fascinante pratique chez les abeilles. Elles butinent le jus sucré sécrété par les glandes nectarifères des fleurs. Ce nectar, qui contient de 50 à 70 % d'eau, va être concentré dans la ruche pour fabriquer le miel. Avec 15 % d'humidité, le miel peut se conserver dans la ruche d'une année sur l'autre. C'est la réserve en nourriture énergétique des abeilles. Sur leurs pattes, les abeilles transportent le pollen aggloméré en petites boules appelées pelotes. Ce sont les cellules fécondantes des fleurs.

Les abeilles maîtrisent à la perfection la fabrication de petits "fromages" de pollen lacto-fermentés dans les alvéoles qui entourent le nid à couvain : c'est le "pain d'abeilles". Performance extraordinaire, elles conservent un aliment plus riche en protéines que la viande ou le poisson. Le pollen, par cette richesse en protéines, est extrêmement fragile car les micro-organismes qui pourraient le corrompre abondent. L'abeille réalise cette performance à 36°C, température idéale pour le développement de nombreuses bactéries. C'est cependant la température du pourtour du lieu d'élevage des larves. Il y règne de plus une humidité extrêmement élevée, pour que ni les larves, ni la gelée royale ne se dessèchent. Pain et Maugenet ont découvert le procédé utilisé par l'abeille pour une parfaite conservation du pollen : les abeilles élèvent, dans le nectar qu'elles emmagasinent autour du nid à couvain, des ferments lactiques et quelques levures.

Avant de partir pour butiner, les abeilles emplissent leur jabot de nectar prélevé dans la ruche. Pendant le butinage, elles régurgitent ce nectar goutte à goutte pour mouiller leurs pattes postérieures. Le pollen va s'agglutiner autour d'un poil situé au centre des "corbeilles" de leurs pattes postérieures.

Vous avez sûrement observé les abeilles pratiquant un vol stationnaire, tels de petits hélicoptères, après le butinage. C'est lors de cette phase du vol qu'elles régurgitent des gouttelettes de nectar qu'elles passent de patte en patte pour humidifier les pelotes portées par les pattes postérieures. Le pollen, qui n'adhère que faiblement aux poils du corps, est projeté sur les pelotes par le courant d'air que le battement des ailes génère. La vibration du corps pendant le vol va compacter le pollen dans les corbeilles. Lors de ces opérations, un ensemencement en bactéries est pratiqué par l'abeille. Les ferments qui sont dans le nectar vont donc ensemencer les pelotes. Cette pratique, digne de l'industrie alimentaire, est en fait maîtrisée par l'abeille depuis plusieurs millions d'année."

 

Voilà, ça valait bien un bon quart d'heure de retranscription, non ?!!

 

pollen-ruche-bouche-1.jpgDe retour à la ruche, l'abeille va être confrontée à un stratagème appelé "trappe à pollen", destiné à lui retirer une partie de sa précieuse récolte. Le tunnel d'entrée à la ruche, visible sur la droite, est barrée d'une grille dont les trous font la taille du corps de l'abeille (4,9 mm pour être précis). La grille dépasse sur la gauche : on voit bien la cause de l'arnaque... L'abeille passe la grille, mais pas les pelotes qui dépassent sur le côté des pattes : elles sont décrochées et tombent dans un panier hors d'accès des butineuses. Au bout de 2-3 jours, ces mini-Einstein passent une patte puis l'autre, rentrant ainsi 80 à 85 % du butin protéiné pour élever leurs larves malgré tout. Autant dire qu'on ne pratique cette récolte que sur les colonies fortes et récoltant plus de pollen que les autres...

A l'arrière de la grille, on aperçoit le "trou à mâles", qui permet aux faux-bourdons d'aller faire pipi malgré leur stature barrée par la grille, et aussi à un paquet de butineuses de courcircuiter la grille. On ne peut pas leur en vouloir...

 

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Dans le panier, le pollen s'accumule sous le regard désabusé des butineuses.

 

Je vide les paniers l'après-midi, pour éviter que l'humidité nocturne n'altère le précieux butin. Les paniers se retirent sur l'autre côté et sont vidés. Je les nettoient à la brosse à dent pour que le pollen un peu collant ne puisse moisir d'un jour sur l'autre, et je les javellise une fois par semaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le pollen est ensuite pesé pour le suivi de la production ruche par ruche.

Lors de la remise du panier, comme l'utilisation de la fumée est proscrite pour respecter le pollen, il est sage de chasser les abeilles (avec le manche de la brosse à dent par exemple) pour éviter un carnage... C'est l'occasion aussi d'enlever d'éventuelles larves de fausse-teigne, ce papillon gourmand de cire et de pollen, qui a trouvé la planque à l'abri des nettoyeuses.

 

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Il est temps de rentrer  dans le local de conditionnement !

Le pollen "brut de récolte" nécessite un tri soigneux . Voyez plutôt ! A gauche, on aperçoit une fourmi et un morceau de tégument. A droite, c'est une fleur qui s'est égarée dans le quartier...

pollen-ruche-bouche-7.jpgpollen-ruche-bouche-8.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On appollen-ruche-bouche-10.jpgerçoit souvent des petites boules irrégulières : c'est de la propolis en cadeau bonus ! A droite, la  butineuse qui nous honore de cette nette amélioration du menu... Les corbeilles à pollen servent aussi à ramener la précieuse résine.

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Je passe le pollen dans un trieur simple, dont le plan se trouve à cette adresse.

 

Le ventilateur d'ordi, judicieusement recyclé, crée un courant d'air ascendant. Le pollen, assez lourd, est peu dévié, contrairement à la poussière de pollen et autres petits débris légers.

 

 

trieur.jpg

Comparez ce qu'on trouve dans les tiroirs en bas :

pollen à gauche essentiellement, à droite, le reste !

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Ce procédé malin n'empêche pas un contrôle visuel, pour enlever les quelques fourmis qui se sont accrochées au grain de pollen dans leur chute vertigineuse, ou encore une larve d'abeille mycosée, montrant que sa ruche commence à être en manque de pollen (je lui retire alors la grille).

 

 Le pollen trié est ensuite pesé et mis en sachet.

pollen-ruche-bouche-13.jpg pollen-ruche-bouche-14.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'utilise un compresseur de frigo (merci Bernard, qui se reconnaîtra !) branché sur un appareillage maison pour faire le vide : voyez plutôt !

pollen-ruche-bouche-15.jpg  pollen-ruche-bouche-16.jpg

 

 

 

ça

marche

!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, il est temps de sceller la poche pour dire adieu à l'oxygène pour un bon bout de temps...pollen-ruche-bouche-17.jpg

 

 

 

 

 

J'imprime une page d'étiquettes en recto-verso, sur du papier épais, pour informer les futurs gourmands.

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Une dernière soudure pour immortaliser l'instant...

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Il est grand temps de mettre le fruit de ce travail "au chaud",  enfin à l'abri, à -18°C !!!

pollen-ruche-bouche-20.jpg

 

 

 

 

(il va être temps de dégivrer le "qu'on gèle", d'ailleurs !)

 

 

 

(et il va être temps d'aller se coucher, aussi !!

 

Bonne nuit les zamis !!!)

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