Voici mon premier « bac à désoperculer-extracteur-maturateur intégré », à l’époque où j’avais 2 ruches… La cocotte 8 litres contient juste un cadre : une grande cuillère sert à gratter les opercules jusqu’à la couche centrale, le panier à patates retient la cire, et le fond de la cuve contient le contenu de 3 cadres à la fois…
(d'ailleurs, si ça vous branche, c'est par là...)
Après cette époque héroîque, sont arrivés à la maison que nous partagions avec Laurent un bac à désoperculer, bizarrement utilisé au début…
… et même avant un extracteur tangentiel trois cadres, qui nécessitait de retourner les cadres pour les vider complètement, des deux côtés…
Le couteau à désoperculer est utilisé pour « ouvrir les placards », permettre ensuite au miel de s'écouler,
opération complétée à l’aide du peigne, très utile pour aller dans les coins et là où c’est concave.
Maintenant que la famille est passée de 2 à plus de 30 ruches, l’extracteur 12 cadres électrique à pris la relève de son petit frère, qui continue cependant sa carrière chez quelques collègues à
l’occasion.
La force centrifuge envoie le miel en fines gouttelettes contre la paroi. l’avantage d’un extracteur radiaire est que les deux côtés des cadres sont vidés à la fois.
Mais gare à une accélération trop rapide ou aux cadres trop fragiles : ils pêtent vite un cable !!
La rivière de miel est ensuite filtrée pour garder le gros de la cire, et s’écoule librement dans ces magnifiques seaux en plastique alimentaire…
C’est la pesée et le stockage en l’état !
Et quand un maturateur est libre, il est aussitôt rempli… Les bulles d’air et les très fines particules de cire remontent en surface en 3 jours mini, ce qui constitue l’écume. Le miel clarifié
pourra ensuite être soutiré pour la mise en pot.
Quand un cycle d’extractions est complété et que le bac à désoperculer est plein de cire, celle-ci est transférée dans un pressoir qui extraiera quelques kilos de miels encore… La galette de cire finiera quant à elle au cérificateur pour se faire dorer la pillule…
Il ne reste plus qu’à rincer tout le matériel, à l’eau claire, ce qui n’est pas une mince affaire ! Et bien sûr de beurrer une tartine pour y goûter le fruit de son travail...
Bon lêchage de doigts !