99% des ruches calédoniennes sont des "Langstroth". L'"hiver" n'est pas assez rude pour devoir recourir au gros volume du corps de ruche de la Dadant, beaucoup plus répandue en France. Et la
hausse du même format que le corps de ruche facilite le renouvellement de la cire, il faut le dire Elvire…
Après être tombé raide dingue sur le champs d'un petit bouquin, "Le cadre-témoin" de Roger Vanhée (et de son compère "Au trou de vol" qui approfondit les observations au-dit cadre-témoin), toutes mes ruches se sont vues équipées de cette petite fenêtre si utile pour suivre l'évolution des colonies sans les enquiquiner et si magiques en moments d'observation des avettes dans leurs faits et gestes du quotidien…
Visite guidée…
A l'arrière, une petite porte protégée d'une bâche blanche et bien fermée avec un sandow
La porte soulevée, (dévoilant son isolation thermique), on y voit le plexi et derrière 7 des ruelles du corps de ruche.
Juste derrière le plexi, dans l'épaisseur de la paroi, un cadron mobile avec une amorce de cire gaufrée va servir de témoin de l'activité de la colonie.
Salut les filles !
Quand la colonie est en ordre, populeuse, et la porte assez isolée, les ouvrières se mettent à tisser.
Toutes les semaines, on change le cadron. Une visite hebdo suffit pour savoir ce qu'il se passe et ce qu'il faut faire (ou ne pas faire !), sans ouvrir, sauf le plexi bien sûr ! Un dérangement
minime comparé à mettre ses mains dans les cadres…
Voilà le cadron neuf, avec son amorce !
En voilà un autre, jolie forme !
Une colonie forte tisse entièrement le cadron en une semaine, et le rempli de miel d'autant plus vite si une miellée est en cours… Ou la reine le rempli d'œufs si elle ne trouve plus de place
ailleurs, avant de se dire qu'il est temps d'essaimer !!
Diverses formes de ce baromètre sympatoche…
Inconvénients : il y en a. C'est du temps à passer pour construire tout ça…
Avantages : il y en a aussi… Plus besoin d'ouvrir le corps de ruche à tout va pour savoir si tout est en ordre : ça évite une grosse consommation de miel par les ouvrières pendant les 2-3 jours
qui suivent pour rétablir leur micro-climat (couvain thermostaté à 35°C et 70% d'humidité). Prévention des essaimages, bon moment pour les récoltes, de la belle cire toute neuve pour alimenter le
gaufrier, et que de beaux moments plongés dans la vie sauvage, à observer les comportements naturels de ces fifilles pas dérangées par la fumée !
Sa majesté et sa cour, par exemple…