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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 00:45

"Les abeilles, ouhhhh ça pique !!"

Réflexe de survie quand on ne les connait pas...

Une abeille ne pique QUE par nécessité, elle y laisse son dard et sa vie. Cela veut dire aussi que si vous apprenez à les connaître, à les observer, et à agir sans les brusquer, il n'y a aucune raison qu'elle tente l'expérience sans retour.

Quand la peur n'est plus écoutée, nous sommes vite fascinés par la douceur du contact de la butineuse qui se pose sur vous pour faire sa toilette.

Cette fifille a confondu l'ampoule avec le soleil : après avoir tourné autour en vain, elle ne refuse pas la goutte de miel sur le doigt des potes, l'occasion de prolonger le contact !

Lulu, Armel, et Joséphine 522
Lulu, Armel, et Joséphine 522
Lulu, Armel, et Joséphine 522
Lulu, Armel, et Joséphine 522

Lulu, Armel, et Joséphine 522

Quelles sont les principales raisons qui rendent les avettes bougonnes, vous prévenant de leur vol agité et sortant le dard si vous ne les écoutez pas ?

  • les gestes brusques : on apprends à ralentir,
  • les cris et bruits forts : le calme est privilégié,
  • les odeurs fortes : pas de parfum au rucher, ni de montre (dont le bracelet diffuse l'odeur de sueur accumulée dessous),
  • avoir trop peur : les antennes repèrent vite l'odeur d'adrénaline : on s'écarte ou se recentre si c'est possible,
  • trop de vent, de nuages gris, un temps orageux, la pluie : ça va refroidir la marmaille,
  • l'odeur des abeilles écrasées lors de la visite : cela dégage une phéromone d'alerte (comme l'odeur du venin, qui sent la banane verte),
  • un inconfort, lié à l'absence de la reine, l'installation de fourmis, des influences telluriques ou autre source de stress,
  • une visite qui s'éternise, perturbe le micro-climat et refroidit le couvain,
  • ...et sûrement d'autres points que je ne connais pas...

Tout ça, c'est à la ruche, où l'on ne rigole pas avec le bien-être des mômes, vous l'aurez compris. La butineuse croisée sur les fleurs ou sous les fuites d'eau a encore moins de raisons de vous darder, sauf si vous marcher dessus !!

A pas peur

Alors, connaissant mieux les besoins des abeilles, ça devient évident de les visiter lorsque les bonnes conditions sont là : il reste vos gestes à apprivoiser en douceur pour garder vos avettes ultra-douces.

Pour débuter, un voile est une bonne idée ( ou une vareuse) même si les abeilles sont très cool : ça rassure et laisse plus de temps pour calmer l'énervée qui rebondit sur le filet d'un chtio coup d'fumée. Les gants sont bannis au rucher ici : on sent bien mieux les mains nues et on fait plus attention : beaucoup moins d'abeilles écrasées, la confiance grandit vite, un cercle vertueux s'enclenche ! Alors que les gants écrasent et énervent, maintenant notre peur : dommage...

Si la peur est trop forte, mieux vaut reculer (et la laisser tomber d'elle-même) : l'excitation provoquée se calme de suite. il n'y a rien à forcer, ce sont de puissants réflexes de survie qui vont tomber d'eux-même lorsque le danger imaginé sera vu comme inexistant.Cela se fait par étapes, au rythme ou c'est possible, si la phobie est prononcée.

Que faire en cas de piqûre ? Pas de panique, de la fumée pour calmer, on s'écarte pour retirer le dard en grattant avec l'ongle et on inonde la zone de fumée, pour masquée l'odeur d'alerte et casser par la chaleur une bonne partie du venin : c'est plus doux... Et cadeau pour la santé, au passage !! (à part les allergiques, bien sûr !)

La bonne nouvelle, c'est que l'émerveillement rattrape vite le visiteur inquiet : l'attention ne pouvant être à deux endroits en même temps, lorsque vous êtes fascinés par la beauté du moment, devant la perfection des rayon ou l'organisation en osmose de la colonie, les pensées de peur ne sont plus écoutées et tombent d'elle-même... Ap(s)ichothérapie ?!

 

Un baptême apicole en douceur fait tomber beaucoup de résistances, même chez les phobiques (pour peu que la curiosité soit assez forte pour oser l'expérience) : c'est même possible d'aller se frotter ensuite à des cheptels moins commodes, en étant suffisamment protégé.
Mon petit doigt me dit qu'une conduite en synergie avec l'abeille (même la susceptible), à l'écoute de ses besoins (et des nôtres), a forcément pour impact une avette mieux dans ses baskets, faisant des merveilles plus goûtues et s'adoucissant au fur que son berger affine ses gestes et traverse honnêtement ses peurs...

j'ai vu tant de gens touchés, c'est un tel cadeau !!

A pas peurA pas peurA pas peur
A pas peur
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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 20:12

Quand on démarre l'aventure des abeilles, c'est rarement avec 200 ruches...

Et lorsque l'on en a deux ou trois, largement suffisant pour sa consommation familiale (au sens large), on ne se sent pas forcément d'investir dans du matériel d'extraction onéreux, volumineux, et finalement utilisé peu de jours dans l'année...

 

On peut, bien sûr, profiter du matériel d'un "amipiculteur" proche, ou adhérer à une association proposant du matériel en commun.

 

 

Voilà une solution ultra-simple, à la portée de toutes les bourses, moins physique et moins chronophage que le pressage à la main, dont le matos est utilisable dans plein d'autres domaines également, et permettant la désoperculation, l'extraction et la maturation pour une récolte de trois cadres à la fois...

 

 

 

 

Cette solution miraculeuse, c'est...

 

 

 

 

 

 

 

 

Suspense !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Cocotte-Minute !

 

 

 

(ça vaut bien une majuscule !!)

 

 

Sa majesté, que vous choisirez d'une contenance de 10 litres, et pourquoi pas en inox, tant qu'à faire...

 

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Euhhhh, c'est pas pour chauffer le miel, hein !!

Laissons cette merveille bien vivante, en extrayant à froid !

 

 

 

 

 

 

 

 

Le panier à pommes de terre bien calé au fond, introduisez un cadre dans cette merveille japonaise bourrée d'électronique ultra-intelligente...

 

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Et c'est parti pour un grattage des alvéoles, jusqu'à la couche centrale, avec une grande cuillère, par exemple...

 

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L'autre face est un peu plus délicate à gratter, car la couche centrale est plus fragile à ce moment-là sans le renfort des alvéoles au dos.

 

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Il y a bien des trous, mais les abeilles ne s'offusqueront pas le moins du monde de cela... Une fois le cadre remis en ruche, elles se feront un plaisir de boucher les trous, reconstruire les alvéoles et bien sûr y remettre du nectar.
Ce la laisse même la possibilité aux cirières de se décharger de leur butin de cire, parfois inutilisé quand on ne laisse pas de cadres à bâtir en pleine miellée, ce qui peut participer à déclencher un essaimage... Euh, je ne sais pas si c'est très clair, là...

 

Le cadre est encore un peu lourd de miel : un égouttage de quelques dizaines de minutes est utile ! (ou plus par temps très sec !!)

 

 

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Le panier mis en position haute afin de laisser le miel percoler, et le couvercle une fois fermé, voilà l'outil multipass transformé en mâturateur...

 

Pensez à boucher le pitit trou à vapeur par un morceau de cire pour éviter l'invasion de fourmis...

 

Quelques jours plus tard, la cire est égouttée au dessus :

 

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et le miel bien propre dessous !

 

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Si l'écume ne vous gène pas, c'est la mise en pot directe, à la louche par exemple...

Si vous vouler un miel irréprochable, enlevez l'écume avec cette astuce...

 

 

Et voilà le travail ! :-)

 

Pratique, la cocotte !

 

 

Le jour où vous vous sentez limités en ne récoltant que 3 cadres à la fois, c'est que vous êtes mûrs pour passer  une étape plus conséquente... Signe de bonne santé du rucher, finalement !

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 02:06

Coucou !

 

ça faisait longtemps, hein !!

 

Et oui : un mois de vacances en Asie, ce qui sera l'occasion d'un prochain article, dès récupération de l'ordi...
Cette bécane là ayant reçu la foudre et n'acceptant plus les connections USB, frustré de ne pouvoir partager quelques photos, j'en profite pour faire cette page rêvée depuis longtemps...

 

Un des sites incontournables en apiculture est Apiservices. Régulièrement, on y trouve un nouveau pas-à-pas de Gilles Fert, et prédécemment de jean-Maurice Cantin, Joseph Rouquette et Maurice Mary, source inépuisable de conseils pratiques, de manières de faire et de connaissances de terrain sur un sujet particulier, dédiés aux débutants, et comprenant souvent des détails utiles à tout un chacun.

 

Alors merci à eux, ainsi qu'à un autre Gilles, Ratia celui-là pour le site portail qui héberge ces pas-à-pas !

 

 

Gilles Fert

 

récolte d'un essaim nu, dit "paquet d'abeilles" 

le renouvellement des cadres

je pèse ma ruche

ouvrir ma ruche

récolte d’une colonie « sauvage » installée

quelle race d’abeille choisir ?

quel support pour ma ruche ?

récolte des cadres de miel

installation d’un paquet d’abeilles

division d’une colonie sans recherche de reine

marquage et « clippage » des reines

prélèvement d’une colonie entre fenêtre et volet

n’oubliez pas l’eau !

Le nourrissement

l'importance du pollen

Conservons les mâles…

la ruche kényane

un peu de propolis pour la famille

visite de contrôle d’un rucher en automne

le déplacement des ruches

quoi mettre dans l'enfumoir ?

l’introduction d’une reine

multiplication des essaims par division

préparation et installation des pièges à essaim

visite de printemps, l'appel des abeilles

la visite de contrôle du rucher en hiver

 

 

Jean-Maurice Cantin


le filtrage du miel

nettoyage et désinfection du matériel en plastique

surveillance d'hiver

recette du pain d'épice "maison"

hivernage de la colonie

simple division de colonie

un essaim artificiel...

savez-vous plantez les...

mortes de faim

l’usage du chalumeau en désinfection de ruche

fabrication de bougies trempées

protection hivernale au rucher 

la conservation des cadres bâtis

comment écumer les fûts de miel

réaliser un paquet d’abeilles

capturer un essaim

de l’utilité du cadre mobile

le nourrissement spéculatif

les abreuvoirs à abeilles

le comptage des varroas

le désherbage thermique

la pose de langes graissés

fabriquons des bougies roulées !

préparation des cadres

léchage des rayons

le starter ouvert

réaliser la constitution de ruchettes

réaliser ses supports de ruches

nettoyer ses planchers de ruche

préparer son encaustique

fondre ses vieux rayons

réunion de colonies

le souffleur d’abeilles

le transvasement des ruches

les pièges à essaims

fixation de la cire gaufrée

épuration de la cire

le « filage » des cadres

nourrissement et mise en hivernage

utiliser le chasse-abeilles

Le renouvellement des cadres

 

 

Joseph Rouquette

 

rénovation des cadres

écumer les fûts de miel

 

 

Maurice Mary

 

conditionnement du miel pour sa vente en pots

la transhumance, nécessité et technique

Essaimage - réussir ses pièges à essaims

la visite de printemps, oui

monter les cadres

réparer les ruches détériorées

rassembler deux colonies d’abeilles dans un rucher


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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 16:57

capture-essaim-cloison-01.jpg

 

 

La capture d'essaim est très utile pour augmenter le cheptel, mais c'est aussi un grand service rendu aux personnes qui voient leur habitation squattée par nos avettes fort sympathiques, mais aussi au dart maladroit. Car elles rôdent le soir attirées par les ampoules électriques, tombent aveuglées, et piquent le pied qui les écrase... Les « uma tol » (maisons en tôles, en drehu) font des abris parfaits pour nos avettes, et si elles ne sont pas délogées le jour de leur installation, les voilà qui tissent leurs rayons magiques, pour de longs moments de cohabitation forcée...

 

 

 

 

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Alors, même si c'est jour de bingo dans la maisonnée, comme ici à Macaiece (prononcez « machaiéché »), on enfume et on retire le contreplaqué intérieur au pied de biche pour découvrir une magnifique colonie, qui a bien deux bonnes années... C'est beau, hein !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Notre hôtesse et sa cousine se rendent compte que ce 'est pas si dangereux que ça, et assistent au spectacle !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Voilà Eric bien entouré !! Coquin, va...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nous découpons des morceaux de couvain à la taille des cadres, et nous les plaçons sur les fils inox (sans cire gauffrée, donc), tenus en place par un fil extérieur en zig-zag. Ces deux cadres vont aider à fixer les abeilles dans une ruche, et leur permettront de refaire une reine si cette dernière est déclarée absente à la fin de l'opération.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Alors on démonte patiemment l'essaim, rayon par rayon, en prenant soin de ne rien laisser... Le miel dans une bassine, le couvain dans une autre, les abeilles balayée et mises en ruche au fur et à mesure, en zieutant au passage si l'on n'y voit pas la mother... C'est qu'il y a du monde là-dedans !!

 

 

 

 

 

 

 

 

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Faut pas se leurrer, les avettes voient notre manège, et se cachent au fur et à mesure à l'abri... On démonte un panneau supplémentaire, et on trouve une extension, avec le gros de la grappe ! Cette partie de cache-cache /démontage peut durer parfois un bon moment...

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une fois l'ensemble des rayons retirés, on enfume abondemment afin que les abeilles restantes (et la madre ?) se regroupent à l'extérieur, plus faciles à récupérer ???

 

 

 

 

 

 

 

 

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Effectivement, ça ressort...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La ruche est laissée le plus prêt possible de la sortie, au cas où la reine y est et que les ouvrières battent le rappel, rameutant le gros des troupes...

Tout est laissé en plan, et nous revenons en fin d'après-midi. L'ensemble de la colonie s'est regroupée à l'intérieur, et est transférée facilement dans la ruche, immédiatement fermée et transférée au rucher. (chouette, pas besoin de quarantaine, étant indemne de varroa et des loques ! Sinon mettez-là en observation à quelques kilomètres de tout rucher, et dans tous les cas, à plus de 5 km de son lieu d'origine !).

Un contrôle la semaine suivante montrera la présence de beaucoup d'œufs : maman est là !!

 

 

 

 

Alors, soyons honnête, cette opération est souvent longue (2-3 heures à une journée), pas très efficace (seulement un tiers des colonies récupérées fonctionneront vraiment ensuite), c'est souvent un massacre d'abeilles écrasées, et ce n'est pas pour le miel récupéré et partagé que le jeu en vaut la chandelle. Par contre, ça fait de la belle cire sans pesticides à recycler, ça rends vraiment service, et quel merveilleux moment passé avec la famille, qui découvre qu'on peut approcher de très près une colonie très populeuse et l'embêter convenablement, sans pour autant se faire darder à tour de pattes !!

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 21:06

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Voilà, c’est parti, un vrombissement régulier vous a tiré le nez dehors, et vous voilà à jouir d’un spectacle inoubliable : la grande joie des avettes qui décollent pour fonder une famille ailleurs…

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Facile de repérer quelle ruche est la source de l’hémorragie ! Sa planche d’envol est à sens unique.

 

 

 

 

 

 

 

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Au cadre-témoin, on aurait vu que ça s’affole derrière, si la mise au point n’avait pas été faite sur le reflet du jardin !

 

 

 

 

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On surveille le trafic, et en 10 minutes, le nuage sonore s’est calmé et concentré en une grappe à portée de main, une dizaine de mètres à tout casser. Elles aiment beaucoup ce tronc de cocotier, par exemple (et le coin du toit aussi). SI on laisse faire, elles y restent 2-3 heures à 2-3 jours, le temps de laisser les éclaireuses apporter la bonne nouvelle d’une prochaine destination, définitive cette fois-ci !

 

 

 

 

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Alors c’est parti pour les enfumer un poil, histoire de les prévenir (tout en leur demandant si leur programme pourrait comprendre un nouveau logement sur place, plutôt qu’un dessous de falaise mal protégé ! Enfin, c’est elles qui voient, hein !)

 

 

 

 

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Coupons cette branchette de Noni qui plie sous le poids d’une partie de la nouvelle famille !

 

 

 

 

 

 

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Et approchons-là au-dessus d’une ruche équipée de ses cadres avec cire gaufrée, d’une caisse vide pour canaliser et d’une grille à reine pour repérer cette dernière,

 

 

 

 

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Un petit coup sec et tout le monde descends !

 

 

 

 

 

 

 

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Le reste de l’essaim est patiemment balayé dans un petit carton et transféré sur la grille,

 

 

 

 

 

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jusqu’à ce que le gros de l’essaim aie changé de localisation !
La ruche est le plus près possible du tronc d’ailleurs, pour que les frangines retrouvent le troupeau.

 

 

 

 

 

 

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En voilà quelques unes qui « battent le rappel » : bien campées sur leurs pattes, le dernier segment de l’abdomen ouvert pour lâcher les effluves de la glandes de Nasarov, les ailes ventilantes pour diffuser ces phéromones, elles guident de leur odeur les glandues myopes qui n’ont pas encore tout compris…
Signe que la reine est sûrement dans le paquet !

 

 

 

 

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Bon, il va falloir les aider, « dispersez-vous ! » à coup de fumée, ça sent peut-être encore la reine par là, mais elle n’y est plus les filles !

 

 

 

 

 

 

 

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C’est fou ce qu’elles sont douces pendant un essaimage ! Pour le plus grand bonheur de cet amateur de miel, qui n’a pas gardé le voile très longtemps !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Portrait de famille…

 

 

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Alors à force de fouiner dans la grappe (et ce n’est pas sale !), nous trouvons cette jeune reine noire, que nous nous empressons d’encager pour « fixer » l’essaim autour de leur reine, et leur faire adopter plus sûrement leur nouveau logis. En principe, on place la cage entre deux cadres et on libère la mère le lendemain.

En principe aussi, les abeilles se précipitent autour de leur génitrice afin de la nourrir à travers la cage. Euh, c’est pas vraiment le cas ici…
Et je comprends mieux 5 minutes plus tard, en voyant une vieille reine et sa cour rentrer par la porte principale dans son royaume ! OK, je libère la jeune alors…

 

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Ne reste plus qu’à retirer la grille et la caisse, en secouant doucement les avettes à l’intérieur. Un couvre-cadre est laissé entrouvert, histoire de laisser le gros de la grappe pénétrer dans leurs agapes, par la porte de service…

 

 

 

 

 

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ce qui est encouragé avec un peu de fumée !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un essaim récupéré de cette manière construit très vite les rayons : parfois on pose la hausse la semaine qui suit ! Champagne pour la pendaison de crémaillère !! Les abeilles d’essaimage ont une vigueur étonnante, c’est vraiment un joli spectacle…

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 19:50

Nous avons vu récemment comment se pratiquait la récolte du miel.

Voici maintenant en schémas et en détail la manière dont les cadres sont gérés à l’occasion de cette opération.

(la légende des schémas est là)

(Ah bon, il faut gérer les cadres ??

Et oui ! Car si dans la nature, les abeilles se débrouillent toutes seules, ce n’est pas le cas quand on leur impose un habitat ouvrable et modulaire comme l’est la ruche Langstroth…

Naturellement, un essaim se développe de haut en bas : les rayons sont prolongés ver le sol, la reine suit le mouvement, les larves qui ont laissé dans l’alvéole cocon et déchets sont au fur et à mesure remplacées par le miel, dans une cire un peu plus foncée, mais très correcte…

Dans la ruche, le couvain est statique, dans la caisse du bas : chaque génération de larve épaissit un peu plus la paroi des alvéoles, ce qui aboutit à « mouler » des abeilles de plus en plus petites, laissant une cire noire et repoussante… Alors l’apiculteur consciencieux et respectueux de ses avettes s’arrange pour remplacer un tiers des cadres du corps de ruche tous les ans, de manière à ce qu’un cadre ne reste pas plus de trois ans dans le couvain.

Le plus simple est de profiter de la récolte pour faire tourner les cadres : voici comment je pratique.

recolte-0.jpg

Quand il est temps de récolter (ce qui est su en observant l’état des miellées au cadre-témoin et en ouvrant la hausse de temps en temps), je retire de la hausse de 1 à 6 cadres, ceux qui sont operculés au 3/4 au minimum.

récolte 1


Pourquoi pas plus ? Il est utile de laisser suffisamment de réserves en cas de mauvais temps ou d’absence de fleurs dans les semaines qui suivent, et d’autre part, le miel sert aussi de tampon thermique, accumulant l’excédent de chaleur dans la journée et le restituant la nuit. Alors si on retire la hausse complète, les ouvrières vont devoir ventiler beaucoup plus le jour, et manger du miel pour chauffer la nuit : c’était donc un mauvais calcul…

 

 

 

C’est le rare moment où la visite du corps de ruche est utile, y compris pour compter le nombre de cadres sur lesquels la reine ponds, ce qui donne une idée de sa fécondité. Et la présence d’œufs me rassure sur sa présence ! Alors allons-y…

 

 

La hausse est retirée et posée sur le toit retourné, par exemple, et la grille à reine est enlevée (en regardant bien que la reine n’est pas sur sa face inférieure, ce qui peut arriver du fait de la fumée introduite par le trou de vol).

 

récolte 2

 

Les cadre « de rive » (sur les côtés) sont inspectés, et montés dans la hausse s’ils sont pleins de miel. En cas de grosse miellée, le miel prends le pas sur le couvain, les alvéoles vides étant remplis de nectar avant que la reine n’aie eu le temps d’y mettre son cul. C’est le « blocage de ponte », favorisant les essaimages. Alors pour éviter cela, on s’arrange pour offrir à la reine le maximum d’alvéoles disponibles, en remplaçant les cadres de rive plein de miel par des cadres vides.

 

récolte 3

 

Ce qui est fait, mais après avoir poussé tous les cadres vers la droite, toujours du même côté, afin que les cadres du centre finissent un jour par se retrouver dans la hausse grâce à ce « tapis roulant manuel » !  Le couvain décentré va être étendu sur les nouveau cadres, déjà bâtis ou mieux : à tisser, afin de donner du travail aux cirières qui se tournent les 6 pouces quand tout est construit !

Pour accélérer le processus et booster la colonie en abeilles, on peut même monter dans la hausse un ou deux cadres de couvain, par exemple les plus noirs, en prenant la précaution de laisser la reine et les mâles en bas (en secouant les cadres au-dessus du corps de ruche). Les abeilles naitront en haut et seront remplacés par le nectar, pendant quelques temps, c’est comme s’il y avait 8, 10 voire 12 cadres de couvain ! Il faudra bien sûr suivre la ruche en conséquence, car beaucoup d’abeilles peut favoriser un essaimage…

 

recolte-3-bis.jpg

 

On remet la grille à reine et la hausse, en complétant avec des cadres bâtis ou à tisser.

 

recolte-4.jpg

 

La colonie est donc soulagée de son excédent de miel, la reine à de nouveau de la place pour pondre, la cire noire d’en bas passe progressivement en haut, la cire noire en haut sera recyclée après l’extraction, toutes les catégories d’abeilles ont de quoi s’occuper, l’essaimage est prévenu (tant que la fièvre du même nom n’est pas enclenchée avant la récolte !) : vous pouvez être fier de ce bon boulot !




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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 21:44

Voici une coupe d’une ruche Langstroth, débarrassée de  ses avettes…

 

 

schema-Langstroth-copie-1.jpg

cadre-perspective.jpg

 

 

Le corps de ruche
C'est le "cœur du réacteur", l'"usine à abeilles", avec ses 10 cadres jointifs pour un maximum de larves possibles

La hausse
Ce grenier à miel contient 9 cadres, dont les alvéoles seront plus profondes donc plus faciles à désoperculer.

Le cadre
L'élément de vie de la ruche, support d'un rayon de cire contenant couvain, pollen et/ou miel


La grille à reine
La reine ne peut monter : elle pondra sur les cadres du bas tandis que la hausse ne contiendra que du miel

L'espace de l'abeille (Bee Space)
C'est l'écartement optimal des éléments, de 8 mm. Au-dessous, les abeilles ont du mal à passer, au-dessus, elle complètent avec de la cire ou de la propolis

Le miel operculé
Il se conserve indéfiniment dans la ruche : on le récolte à ce stade.

Le miel non operculé
Il contient encore trop d'eau, évaporée par la ventilation des ouvrières.

La cire
La colonne vertébrale : soutien et stockage.

Le pollen
Jamais éloigné du couvain...

Le couvain
La zone de ponte de la reine, ayant la forme d'un ballon de rugby et s'étendant sur 6 à 10 cadres. Thermostatés à 35°C, il est "ouvert" (œufs et larves) puis "fermé" (nymphes).

Une cellule royale
Souvent en bordure de couvain, en bas, c'est la relève pour la pondeuse ! Un essaimage se prépare, ou la reine n'assure plus ses fonctions.

 

 

Le pdf qui va bien.

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 21:49

 

extraction-1.jpg

 

 

Voici mon premier « bac à désoperculer-extracteur-maturateur intégré », à l’époque où j’avais 2 ruches… La cocotte 8 litres contient juste un cadre : une grande cuillère sert à gratter les opercules jusqu’à la couche centrale, le panier à patates retient la cire, et le fond de la cuve contient le contenu de 3 cadres à la fois…

(d'ailleurs, si ça vous branche, c'est par là...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Après cette époque héroîque, sont arrivés à la maison que nous partagions avec Laurent un bac à désoperculer, bizarrement utilisé au début…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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… et même avant un extracteur tangentiel trois cadres, qui nécessitait de retourner les cadres pour les vider complètement, des deux côtés…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le couteau à désoperculer est utilisé pour « ouvrir les placards », permettre ensuite au miel de s'écouler,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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opération complétée à l’aide du peigne, très utile pour aller dans les coins et là où c’est concave.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Maintenant que la famille est passée de 2 à plus de 30 ruches, l’extracteur 12 cadres électrique à pris la relève de son petit frère, qui continue cependant sa carrière chez quelques collègues à l’occasion.

 

 

 

 

 

 

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La force centrifuge envoie le miel en fines gouttelettes contre la paroi. l’avantage d’un extracteur radiaire est que les deux côtés des cadres sont vidés à la fois.

 

 

 

 

 

 

 

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Mais gare à une accélération trop rapide ou aux cadres trop fragiles : ils pêtent vite un cable !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La rivière de miel est ensuite filtrée pour garder le gros de la cire, et s’écoule librement dans ces magnifiques seaux en plastique alimentaire…

 

 

 

 

 

 

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C’est la pesée et le stockage en l’état !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Et quand un maturateur est libre, il est aussitôt rempli… Les bulles d’air et les très fines particules de cire remontent en surface en 3 jours mini, ce qui constitue l’écume. Le miel clarifié pourra ensuite être soutiré pour la mise en pot.

 

 

 

 

 

 

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Quand un cycle d’extractions est complété et que le bac à désoperculer est plein de cire, celle-ci est transférée dans un pressoir qui extraiera quelques kilos de miels encore… La galette de cire finiera quant à elle au cérificateur pour se faire dorer la pillule…

 

 

Il ne reste plus qu’à rincer tout le matériel, à l’eau claire, ce qui n’est pas une mince affaire ! Et bien sûr de beurrer une tartine pour y goûter le fruit de son travail...

 

Bon lêchage de doigts !

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 20:46

recolte-1.jpg

 

 

Nous voilà chez Hnalapan et Adrié Haocas, dans la forêt du côté d’Onatr, à Jozip… Medhi, Wilié et Hnathinyië m’accompagnent en réussissant ce tour de force de rester calmes, de ne pas s’exclamer trop fort, ce qui a permis d’éviter tout dard mal placé… Tant mieux, car Adrié s’est souvenu après que son neveu était allergique aux piqures !

 

 

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Alors nous voilà à côté de Shiatsu 2 qui dégueule de miel à ne plus savoir qu’en faire…

Après un léger enfumage, les cadres de la hausse operculés au 3/4 au minimum (dont le miel est assez mûr : il contient moins de 19% d’eau). Ici, panipwoblem, les cadres sont operculés qwasiment complètement..

 

 

 

 

 

 

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On voit même sur certain qu’il y a eu deux miellées : le miel a été fermé autour d’abord, puis au centre récemment, comme l’atteste la couleur plus claire de la cire et la différence d’épaisseur. Il y a donc deux goûts différents sur ce cadre ! Pas étonnant qu’à chaque récolte, c’est la surprise de voir quel parfum aura le précieux nectar…

 

 

 

 

 

 

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Un autre cadre, assez operculé, bien gonflé, avec des alvéoles sur le bois, tellement les ouvrières ont cherché de la place dans les moindres recoins pour se soulager de la cire et stocker ces quantités ahurissantes de nourriture…

 

 

 

 

 

 

 

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Donc on sort les cadres assez mûrs les uns après les autres, on secoue pour faire tomber le gros des abeilles, on balaye doucement les gourmandes qui s’accrochent à leur butin, et on place vite le bébé dans la caisse de récolte, aussitôt renfermée pour éviter d’emmener les avettes jusque dans la miellerie…

 

 

 

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La voilà, la caisse de récolte, faite sur mesure pour 6 cadres, afin d’éviter de se flinguer les lombaires… « Thermopeint » à l’extérieur, cire à l’intérieur, un « chasse-abeilles » pour permettre aux intrépides de sortir, mais non de rentrer, deux poignées bien costaud, et en route pour la miellerie !

 



Il manque de quoi illustrer la fin de l’opération, alors ça fera sûrement l’objet d’un prochain article… La récolte est l’occasion d’aller jeter un oeil sous la grille à reine, dans le corps de ruche. Histoire de remonter les cadres plein de miel, pour permettre à la reine d’étendre sa ponte et de renouveler les cadres. Et pour finir, on complète les trous avec les cadres vides de la caisse de récolte, avant de refermer la boîte à trésors, plein de gratitude pour tout cet or liquide et s’excusant encore pour le dérangement…


 

 

 

 

 

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 22:26

Petit clin d'oeil spécial pour Marylise, qui a décidé de se lancer dans les bzz du côté de Tartane…
Spécial dédicace pour Nany et Jean-Pierre, qui parrainent "Trousse-Chemise" !

Alors voilà comment on monte une ruche, que l'on achète en kit…

 

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Cela ressemble à un paquet bien ficelé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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En fait, ça déborde de surprises !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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je commence par encoller proprement les planches prédécoupées. Une colle à bois pour une utilisation en extérieur, si possible...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

montage-ruche-5.jpg

 

 

 

 

 

Assemblage d'équerre avec des vis assez costaud !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Parfois, de petites retouches au rabot permettent d'éviter le jour entre les caisses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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On cloue les supports des cadres, afin de garder leur mobilité malgré le soin que vont prendre les abeilles à vouloir les fixer à la propolis (cette résine des  bourgeons à tout faire).

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une couche de peinture pour refléter le soleil, protéger de la pluie tout en laissant l'humidité de la ruche traverser le bois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite on monte la vingtaine de cadres, les éléments de vie des abeilles :

 

 

 

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Je pose des oeillets sur les montants des cadres pour garder la tension du fil inox qui aurait tendance à fendre le bois ;

 

 

 

 

 

 

 

 

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On colle, on cloue… Ce clou sur le côté évite d'arracher le dessus du cadre quand il est lourdement chargé de miel, quand on fait levier avec le lève-cadre lors d'une récolte miraculeuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Je passe le fameux fil inox.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ce petit support permet de cintrer légèrement le cadre afin de bien tendre le fil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Voilà qui est fait en "jouant de la guitare" tout en tirant avec la pince. Une fois le fil tendu et tourné autour du petit clou, décintrer le cadre permet d'assurer une bonne tension. Plus besoin d'y retoucher avant un bon moment !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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J'insère une feuille de cire gaufrée dans la rainure du haut du cadre. Il est utile de bien placer cette feuille au centre, car en se dilatant dans la ruche, elle risque de se gondoler si elle est contre un des bords ; les alvéoles que bâtiront ensuite les cirières seront alors irrégulières et cela perturbera la colonie pendant la durée de vie du cadre. Cela peut donner de petites abeilles du fait de la taille des alvéoles dans les creux, et à l'inverse, la reine pondra des œufs de mâles du côté des bosses… Que de conséquences pour un si petit détail !

 

 

 

 

 

 

 

 

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J'utilise un transfo 12 V ou mieux : un chargeur de batterie de moto (12V, 1 A)  pour chauffer le fil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La cire fond, le fil est bien pris à l'intérieur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Petit contrôle  : une plaque de cire bien plane, et bien fixée à son cadre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme tout débutant qui se respecte, mes débuts voilà 6 ou 7 ans ont été riches en rebondissements, mauvaises surprises et déboires, du fait de cadres mal montés. Alors, ça vaut vraiment la peine de passer du temps à bien faire les choses : certains cadres sont à refaire au bout de 2 ans, d'autres fonctionnent encore au bout de 25 ans !

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