Comme je commence à distribuer un peu de propolis, voici la fiche qui accompagne cette petite merveille...
Présentation
La propolis est la troisième merveille (à l’instar du nectar et du pollen), élaborée par les plantes, collectée par les butineuses et utilisée par l’homme pour sa santé. Ce mélange complexe de
résines et de baumes sert à la protection des bourgeons ; les abeilles s’en servent pour réduire l’entrée de leur colonie et comme « paillasson sanitaire » au retour des butineuses
(d’où le nom « pro polis », « devant la cité » en grec). L’ensemble de la surface interne de la ruche, alvéoles comprises, en est recouverte d’une fine couche
(additionnée de salive) dont les propriétés antibactériennes et antifongiques permettent de contrôler la contamination des larves et denrées (malgré des conditions extrêmement favorables au
développement des bactéries et autres mycoses). Mélangées à de la cire et d’autres matériaux de construction, ces résines sont également utilisées pour fixer des éléments mobiles, boucher des
petits trous, peaufiner l’isolation thermique et l’étanchéité ou embaumer le cadavre d’un intrus, empêchant ainsi une putréfaction fatale à la colonie.
Les Egyptiens connaissaient ces vertus et utilisaient la propolis pour la momification de leurs pharaons. Elle fut également utilisée comme vernis des Stradivarius, ce qui leur conférait des
propriétés vibratoires particulières. Mais l’usage majeur, traditionnel et empirique de cette substance résineuse par l’homme est le traitement des affections de la sphère ORL, de la peau et le
renforcement de l’immunité.
Formulation et indications
La formulation complexe (et variable), comprenant une synergie remarquable de 60 flavonoïdes, explique les propriétés antibiotiques, antivirales, antifongiques, antigerminatives, anesthésiques,
cicatrisantes, antioxydantes, anti-rhumatismales ainsi qu’une action sur le métabolisme du neurone, une intervention dans les mécanismes immunologiques et des propriétés anti-inflammatoires et
anti-tumorales non négligeables. La « redécouverte » moderne de la propolis est à l’origine de nombreuses études qui permettront d’utiliser au mieux ces différentes facettes de manière
bien cadrée. Précisons que l’utilisation des différentes formulations chez l’homme ne provoque pas d’effets secondaires néfastes (hormis quelques rares cas d’allergie, moins de 0,5 pour mille),
est bien tolérée et est compatible avec les autres thérapeutiques.
La propolis est utilisée pour augmenter la résistance naturelle, ou comme traitement ou adjuvant des affections suivantes (avec les conseils de votre médecin traitant bien sûr !) :
* sphère cardio-vasculaire : influence favorable sur le cœur, les parois des vaisseaux et les troubles dûs à l’artériosclérose ;
* sphère respiratoire : affections ORL (angines, pharyngites, rhinites, otites), broncho-pulmonaires (asthme, rhume des foins, bronchites chroniques, grippe) ;
* sphère digestive : stomatologie (hygiène dentaire, gingivites, aphtes, douleurs et infections dentaires), gastrites, certains ulcères, colites ;
* sphère génito-urinaire : inflammations, affections de la prostate ;
* sphère dermatologique : contusions, coupures, brûlures, infections, callosités, verrues, cicatrices chéloïdes, eczémas, psoriasis, mycoses, zona, lésions anales ;
* sphères diverses : métabolique (dont chélation de métaux lourds), affections thyroïdiennes, certains rhumatismes, orgelets, régénération de l’organisme après stress ;
* douleur : anesthésises locales, arthrites et arthrose ;
* effets sur le cancer : renforcement de l’effet de la chimiothérapie et baisse de ses effets secondaires, amélioration de la formule sanguine, action anti-tumorale sur certains types de cancer
(études sur animaux).
Utilisation
La propolis brute récoltée à l’aide de grille par l’apiculteur peut être consommée telle quelle, en la mâchant longuement comme un chewing-gum. Celle issue du raclage des éléments de la ruche
(pouvant contenir des impuretés : débris d’abeilles, bois, etc…) sera traitée sous la forme d’une extraction à l’alcool à 70°. Une fois filtrée et l’alcool évaporé, « l’extrait mou de
propolis » peut être dilué dans le miel, ce qui donne la « propomiel » à l’utilisation facile, aussi bien par voie externe qu’interne.
La posologie type est la suivante :
-pour la propolis brute : 1 à 3 g par jour, répartis en 3 fois, pendant une semaine ;
-pour l’extrait alcoolique à 15% : 5 à 30 gouttes dans un verre d’eau avant chaque repas ou sur un sucre (laissez l’alcool s’évaporer) ; par tamponnement ou en aérosol par voie externe ;
-la propomiel à 5% d’extrait mou s’ingère à raison de quelques grammes avant la prise des repas ; elle peut être diluée au dixième pour l’application externe.
Un traitement de 2 à 3 semaines ne présentant pas d’amélirorations ne devrait pas être poursuivi.
Suivez les conseils de votre thérapeute !
Sources principales (et plus d’infos) :
Autres liens :
Dr Stangaciu
passeport santé
pleine-santé
vidéo propolis et cancer
article de Mr Percie du Sert
vidéo propolis et immunité
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