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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 08:27

Hello !

Le petit livret de Roger Vanhée est introuvable sur le net.

Sur la demande de 2 personnes, j'ai scanné le mien et le mets à dispo en PDF ici.

 

Le cadre-témoin - le livre

BIEN SÛR, s'il est réédité ou si vous le trouvez en vente sur le net (merci de bien vouloir m'en envoyer le lien !), c'est un lien officiel (et respectueux du travail) qui remplacera ce photocopillage...

Bonne lecture et travaillez-bien !

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 08:50

Hello !

Cela faisait longtemps que ça me tarabustait, c'est parti depuis aout dernier pour tester le fameux cadre à jambage...

Kézako ??

Un cadre sans cire gaufrée, juste une amorce de 2 cm en haut. Et un "jambage" ou "renfort", une baguette fine presque à la diagonale, qui renforce le cadre et fait une deuxième point de départ de rayon.

Malgré la saison sahélienne sur Lifou cette année, la surprise a été de voir que ça tisse vite, plus vite qu'avec les cadres classiques à cire gaufrée tenue par un fil inox tendu : en voici un au début du tissage :

Cadre à jambage

La raison en serait qu'il est plus naturel pour les cirières de tisser les deux côté du rayon à la fois, de haut en bas, plutôt qu'une face ou l'autre d'une cire gaufrée.
Conséquence directe : ça remplit (de nectar ou d'oeufs) aussi vite que c'est tissé, quand les floraisons le permettent bien sûr !

En voici quelques autres, plus avancés !

Notez que tant que le rayon du haut n'est pas fixé sur le jambage, la construction est fragile et supporte peu le roulis (alors qu'au tangage ça tient bon).

Notez aussi l'élégance rare de notre Vince préféré ! ( :p )

Et aussi la beauté de ces chaînes cirières, ces concentrations d'avettes aux glandes engorgées, réunies pour bâtir l'échafaudage !

Cadre à jambage
Cadre à jambage
Cadre à jambage
Cadre à jambage
Cadre à jambage
Cadre à jambage

"Et à l'extraction, ça tient ??"

Après tout, si on s'embête tant à tendre des fils inox, c'est pô pour rien ma brâve dâme !!

Faudrait pô qu'on se soit fait ch..r à s'emm....r à tisser nos montagnes de cadres si c'est plus simple de faire autrement, SURTOUT si on l'apprends après !!

Alors ça tombe bien, la dernière récolte à permis de tester la solidité du "CJ" au passage à l'extracteur (tangentiel il est vrai), et en même temps la capacité à dire des c.....ies des zouaves du moment (Alice et Lucas) :

Cadre à jambage
Cadre à jambage
Cadre à jambage
Cadre à jambage

Bilan : c'est un SANS FAUTE dans les 2 cas !!

C'est cool, hein !!

..."Et dans le couvain, ça se passe comment ? ça fait pas usine à mâles ? " sussureront perfidement les détracteurs de la technique.

Hé bien OUI, c'est vrai, et c'est une bonne nouvelle !!

"Comment ça ?? Tout ces efforts pour nourrir une bande de bouches inutiles qui vont nous bouffer le bénéfice sous le pied de la main morte du dos de la cuillère à miel ???"

Voyez comment 2 siècles de cadres mobiles ont fini par nous laver le cerveau...

Depuis quand on a choper la confiance, au point de savoir mieux que les avettes ce qui est bon pour elles ??

Depuis Mr Charles Dadant, justement, l'inventeur de la ruche moderne, qui était aussi... vendeur de cire gaufrée !! Hummm

Ainsi, depuis, on impose aux abeilles une trame d'alvéoles plus petites, pour faire plus d'abeilles au mètre carré. Abeilles plus petites aussi, puisque l'alvéole sert de "moule utérin". Comme ça il y a très peu de mâles, dont la construction est reléguée dans les quelques recoins où c'est possible de faire à sa guise.
 

Les mâles ne servent pas qu'à féconder une jeune reine, occasion pas si fréquente : la nature n'aurait pas gardé ce pourcentage bien plus important de faux-bourdons dans les colonies "naturelles" si c'était leur seule fonction. La nature est économe, si c'est utile de le rappeler !

Quand on regarde ce qui se passe vraiment, on observe que les mâles COUVENT les oeufs et larves, libérant ainsi autant d'ouvrières pour d'autres tâches tout aussi utiles ! Ce n'est pas pour rien que la progéniture pas encore zélée est appelée couvain !!

Autrement dit, imposer des cellules trop petites est contre-productif. Non seulement le déséquilibre est préjudiciable à l'efficacité de la colonie, qui a ainsi moins de miel disponible pour le "papa qui croit qu'il sait mieux", mais en plus les quelques mâles élevés à la sauvette le sont souvent loin du coeur du réacteur, à une température trop basse,ce qui en fait des individus de piètre qualité, qui seront moins féconds pour leur lune de miel...

Cadre à jambage
Cadre à jambageCadre à jambage

(rien à voir avec la fécondité de notre JiPé, bien sûr !!)

Alors, vous pensez bien que quand les fifilles ont l'occasion d'élever des couillus dans de bonnes conditions, elles ne s'en privent pas !!

Ce qui ne veut pas dire que TOUS les cadres à jambages dans le corps seront tissés en cellule de mâles : juste de quoi équilibrer la colonie ! J'ai vu un CJ tissé en couvain d'ouvrières, très compact, c'était fin zouli à voir, même sans Nikon pour vous le montrer...

Il semblerait aussi qu'un cadre n'est pas tissé à vie (ni patissier d'ailleurs) : le remodelage selon les besoins serait pratique courante. A vérifier à l'usage !

D'ailleurs, les ruches kényanes (où tous les rayons sont tissés naturellement, à part les 2 cm d'amorce) montrent que la colonie trouve parfaitement son équilibre. Comme les essaims sauvages, d'ailleurs...

On crois connaître mais on ne sait rien, j'vous dis !!

Les avettes savent ce qui est bon pour elles : ayons la sagesse de leur faire confiance...

Deux articles éclairant :

- le pas-à-pas de Gilles Fert sur Apiservices

- le créateur du concept, Bernard Nicollet

Et une discussion qui ne demande que le fruit de votre propre exploration :

- sur le faux-rhum d'Apiservices

Du côté des pros ?

- c'est possible !!

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 21:56

C'est l'histoire de Fufu, un ami d'enfance...

(hé bien oui, l'école véto, c'était il y a fort longtemps ! :-D)

Il rencontra Jenny, une Princesse, lors d'un long séjour au Québec.

Et depuis, ils ont deux bambins et vivent au bord du Lac d'Annecy...

Quel raccourci !!

 

famille-Bernard.jpg

 

Toujours est-il que ces généreux amis ont choisi de parraîner une ruche.

 

Le nom choisi ?

 

"Itre bi sine i Leo me Emma-Rose"

 

(les amies abeilles de Léo et Emma-Rose)

 

Alors, voilà leur histoire, à ces abeilles subtropicales de la Haute-Savoie !

 

 

 

  • 27 octobre 2012

Jour de la fusion de deux colonies, à l'origine de "itre bi"...

Car l'histoire débutante à été mouvementée !

 

La colonie prévue pour cette ruche a capoté, victime de son propre poids (et de la flemme que j'ai eue pour la transvaser assez tôt dans un volume suffisant... Voir le résultat par là...)

 

Du coup, les abeilles ont rejoint une ruche déjà peuplée, et j'ai gardé les rayons tout frais, déjà gorgés de miel, et surtout tout droits...

 

itre-bi-1.jpg

 

Quant aux abeilles ??

 

C'est un essaim assez gros, juste posé dans le manguier de Papa Gallus, un ténor de la vanille sur l'île, et récupéré avec Christophe (qui lui a donné le nom, comme veut la coutume, de "Mangues sabots"...)

 

Pas de photos de la capture ! Mais le voilà, transféré dans une ruchette et bien installé au rucher du littoral...

 

itre-bi-3.jpg

 

 

Transfert dans la nouvelle maison !

 

itre-bi-2.jpg

 

 

Les rayons de la ruchette, non conservés car de travers :

 

itre-bi-4.jpg

(l'occasion de déguster un excellentissime pain d'abeille, ce pollen fermenté au goût extraordinaire !)

 

 

Et voilà le résultat :

 

itre-bi-5.jpg

 

Un piti contrôle par la fenêtre deux jours plus tard : à part un peu de mortalité (quelques fourmis électriques sont là aussi !), ça baigne...

 

itre-bi-6.jpg

 

  • 10-11 novembre 2012

La colonie se sent déjà à l'étroit : le volume est TRES bien occupé ! Voyez plutôt :

 

itre-bi-7.jpg  itre-bi-8.jpg

 

 

 

 

Alors... on rajoute trois barres !

 

itre-bi-10.jpg  itre-bi-11.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour le plaisir des yeux :

 

itre-bi-13.jpg

 

(là, on voit bien que si la place vient à manquer en pleine miellée, quand ça stimule al production de cire, les rayons sont élargis jusqu'aux parois et ne sont plus mobiles... Donc, à moi d'observer pour suivre le mouvement !)

 

 

itre-bi-14.jpg

 

(ici : on voit que la majorité des ouvrières resemblent comme deux gouttes d'eau aux européennes, alors qu'une d'entre elle arbore fièrement des trace du métissage avec les italiennes d'Ouvéa... Comme la reine est fécondée par 20 âles ou plus, la descendance n'est pas homogène !)

 

 

  • 17 novembre 2012

Une semaine plus tard, un nouveau rayon a bien débuté, tandis que les autres ont encore poussé...

 

itre-bi-16.jpg

 

Ue colonie bien partie !

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 20:55
 

K01.jpg

Voici quelques mois, Olivier -du site Lalibela.fr- m'a contacté pour demander ce que devenaient les ruches kényanes.

 

Alors, à son attention, et parce que ce projet me tient à coeur, voici quelques anecdotes

qui peuvent être utiles à ceux qui voudraient se lancer dans cette belle aventure...

 

La première kényane expérimentale, don de ces amis allemands de passage sur Lifou, est toujours bien vivante et à enfin perdu sa hausse Langstroth, afin de la gérer de manière horizontale. Une première récolte a eu lieu, ce qui a donné un savoureux miel en rayon (dont une partie pas entièrement operculée a été pressée et a spontanément cristallisé : une excellente souche pour faire du miel crémeux !)

 

 

Sur cette "vieille" photo, (la hausse est encore présente), les rayons récemment construits sont toujours un sujet d'émerveillement pour les mômes (petits ou quadragénaires, d'ailleurs !), de part ce rapport divers à l'abeille, sans être dispersé par tout le côté technique des ruches dites modernes...

 

K01bis

 

 

 

 

Alors, cette jolie colonie a été transférée dans le nouveau prototype (dont la construction a été présentée par là et par là !), histoire de donné un bon coup d'entretien à la vétérante, et pendant ce temps, d'aller exposer les fifilles à la fête du Santal et du Miel...

 

 

K02

K03.jpg K04.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Vue sur la mer pour les avettes, vue sur les entrailles de la ruche sans être impressionnés par le vol des butineuses pour les spectateurs, nous avons eu la joie de partager notre passion en live, sans aucune piqure pendant ces trois jours très fréquentés...

 

 

 

Autre fait marquant : une ruchette victime de son succès... et du temps orageux de ce début de saison chaude...

 

K07.jpg

 

 

Cela faisait quelques jours que la façade était densément couverte... Temps de transférer l'essaim débordant dans une maison plus spacieuse !

 

Lors de la visite, moche spectacle : sur les 7 rayons construits, 5 se sont cassés sous le poids du miel et dû au ramollissement de la cire en cette période au temps lourd... Voyez plutôt :

 

K08.jpgK09.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On observe ce même type de mésaventure dans les essaims sauvages protégés sous les falaises : des morceaux de rayons parfois balaises tombent lorsque la cire est fraîche et le miel lourd et chaud...

 

Alors pas de découragement : les rayons contenant des oeufs et larves sont laissés et redressés, et une semaine plus tard, de nouveaux rayons sont construits !

 

K10.jpg  K11.jpg

 

Sauf que la colonie n'aura pas réussi a refaire une reine pour remplacer celle engluée dans le carnage : les abeilles seront fusionnées avec une autre colonie...

 

 

 

 

Une autre observation ! le petit filet de cire sous les barres n'est pas suffisant pour guider les rayons ! Les cirières tissent parfois d'une barre sur l'autre, ce qui ne rend pas du tout aisé la manipulation de ce sacré bordel...

 

Alors voilà une tentative de mieux guider leur travail : retour à la défonceuse !

 

K12.jpg K13.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

K14.jpg

 

L'avenir nous dira si ce système fonctionne mieux !

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 22:07

Montage des planches

 

À moins d'avoir des planches de  33 cm de large, il va falloir les assembler.

 

constr-RK10.jpg

 

 

Je monte sur la défonceuse une "mèche" de même largeur que le contre-plaqué qui va faire la jonction : ici, du 9 mm.

 

constr-RK11.jpg

 

 

La saignée sur la tranche va avoir une douzaine de millimètres de profondeur. Bien appuyer la planche pour que la profondeur soit uniforme sur la longueur...

 

constr-RK12.jpg

 

 

Les languettes de contre-plaqué, de 18 mm de large, sont légèrement biseautées afin de bien rentrer dans les fentes.

 

constr-RK13.jpg

 

 

Les fentes dépoussiérées sont encollées. La tête d'un clou va enduire les parois latérales de colle.

 

constr-RK14.jpg

 

 

La languette est insérée d'un côté, et la tranche est enduite de colle à eau côté intérieur, et de colle extérieure de l'autre côté.

 

constr-RK15.jpg

 

 

 

Les deux planches montées sont alors mises sous presse le temps du collage. C'est parfois utile de mettre des petites cales de bois pour assurer la planéité du collage.

 

constr-RK16.jpg

 

 

BIEN SÛR, on peut plus simplement coller les planches sans languettes, telles quelles : il n'y aura pas tant d'effort... Maintenant, avec les fortes variations d'humidité, le montage languette devrait moins bouger dans le temps...

Ne reste plus qu'à découper les éléments de la ruche selon les cotes présentées la dernière fois...

 

 

 

Assemblage du corps

 

Les extrémités sont percées pile-poil au bon endroit, sans effort, grace au gabarit qui vous fait croire que vous sortez de Polyclinique...

 

constr-RK17.jpg

 

 

La tranche des côtés est enduite de colle

 

constr-RK18.jpg

 

 

Vissage des extrémités... Merci les guides !

 

constr-RK19.jpg

 

 

Le fond est fenestré à la scie sauteuse ; un grillage inox est fixé à l'agrapheuse du côté intérieur.

Cela va faciliter le travail des nettoyeuses lorsque la trappe à pollen sera installée.

 

constr-RK20.jpg

 

 

Essai de double-encollage pour éviter la colle polyuréthane côté intérieur...

(pas très concluant : elle mousse tellement que ça chasse la colle à eau !)

 

constr-RK21.jpg

 

 

Et c'est parti pour un vissage ! Notez que les trous sont élargis à la mêche de 10 sur la moitié de la hauteur si les vis sont un peu courtes...

 

constr-RK21bis.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Barrettes et cloison mobile

 

 

Parmi les chutes, il y a largement de quoi faire les barettes, supports des rayons... La largeur de 35 mm est à bien respecter : cela correspond à l'écartement naturel des rayons pour l'abeille européenne.
Pour être sûr que ce soit la bonne mesure, c'est possible aussi d'aller fouiner un essaim sauvage, et de relever au pied à coulisse l'écartement qu'elles ont choisi !

 

Une fois les barrettes découpées, un trait de scie d'un millimètre de profondeur est fait au centre, et les extrémités légèrement poncées... pour la beauté de la finition...

 

constr-RK25.jpg

 

 

Un filet de cire dans la rigole grace à la burrette à cire, et l'affaire est dans le sac...

 

constr-RK26.jpg

 

 

La cloison mobile permet à une petite colonie de bien chauffer un volume limité. Au fur et à mesure de la croissance de l'essaim, on intercale de nouvelles barettes entre les existantes déjà tissées et la fameuse cloison...

 

Comme le bois joue pas mal à l'intérieur, à cause de l'humidité, les planches un peu épaisses gondolent plus facilement que les fines. J'ai refendu une planche, passant de 25 à 10-12 mm de large, puis ai collé les planchettes entre elles :

 

constr-RK27.jpg

 

 

Plusieurs cloisons sont dessinées tête-bêche (pour limiter les chutes) puis sciées. N'hésitez pas à laisser quelques millimètres de rab, pour les ajustements in situ !

 

constr-RK28.jpg

 

 

Puis, collage d'une barrette un peu moins large (et sans cire ! ;-) :

 

constr-RK29.jpg

 

 

Et enfin, les petits ajustements pour que ça soit à peu près "étanche aux abeilles" !

 

constr-RK30.jpg

 

 

 

 

 

 

Finitions

 

 

C'est le pied, même s'il en faut quatre !!

D'un mètre de long, dans biobees ils recommandent 7 cm de large pour 38 mm d'épaisseur. Ici, ce sera 10 cm de large pour du bois de 25. On adaptera au besoin...

Les extrémités sont sciées, avec cet angle au chiffre magique de 22 ° (et pas seulement parce que c'est la latitude de Nouméa ! ;-)  )

 

 

constr-RK23.jpg

 

 

Ces pieds sont fixés avec des boulons à embase carrée, que l'on enfonce dans le bois à coup de marteau, à l'intérieur. Dehors, rondelle et vis papillon.

 

constr-RK22.jpg

 

 

 

 

L'extérieur de la ruche est peinturluré de trois couches d'huile de lin, cuite pendant 3 heures pour la rendre "siccative" (elle polymérise, formant une espèce de vernis) et enduite à chaud. Les ruchettes aussi, ou passées au Thermopeint pour finir le bidon.

 

constr-RK24.jpg

 

C'est plus joli couleur bois !! Même s'il faudra sûrement repasser une couche de temps en temps...

 

 

Côté toit, on peut faire un joli toit bipente en bois, ou un simple coffrage, ou encore récupérer des côtés de machine à laver.
J'ai opté pour la facilité de faire découper et plier des tôles, sur mesure, pour assurer une bonne protection notamment de l'entrée (qui sera du côté du vent), en vue de la future récolte de pollen.
L'intérieur du toit est isolé avec de l'isolant à bulles réfléchissant.

 

constr-RK31.jpg

 

 

 

Et voilà le rendu final !

 

constr RK02

 

 

J'ai voulu tester la tenue par grand vent, mais Jasmine a préférer embêter le Sud du Vanuatu que nos côtes exposées...

 

Ça a de la gueule, hein !

Ne manque plus que... de la vie dedans !!

 

 

L'occasion arrive vite : un essaim s'est installé à l'arrière d'une cabine téléphonique à Mu : première ruchette adoptée !!

 

constr-RK32.jpg

 

 

Voilà, bonne construction à vous !

 

 

 

 

Mise à jour du 12 novembre

 

Petite remarque pleine de bon sens de Eul' Riolu sur le forum de "apiculture-france" : c'est dangereux d'enlever la protection de la scie circulaire... Contrairement aux rayons de cire, les doigts ne repoussent pas !!

Alors, la photo ci-dessous vous montre ce qui est plus sûr !

 

DSCF0104.jpg

 

A droite de la scie, fidèle amie de l'homme, le nouveau profil des barrettes "anti-dérapage des rayons", comme décrit par là...

 

Et par là aussi, vous aurez vu que cette version 2 de la kényane maison s'est vue affublée d'une vitre, car c'est si beau de voir ce qu'il s'y passe sans déranger la famille...


Verre plutôt que plexi, vitre enlevable de l'extérieur : l'objectif (macro si possible) est de faciliter l'abord photographique des rayons photogéniques...

 

(si quelqu'un est intéressé pour mettre en image ce travail, faites-moi signe, quelqu'un...)

 

DSCF0106.jpg DSCF0105.jpg

 

 

 

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 13:50

 

Voilà, c'est parti, la nouvelle maison est vivable et les ruchers à laisser tranquille du fait de la pluie : c'est le moment d'entamer un chantier de construction de ruches !

 

Voici le tout premier essai, sous la forme de ruchette-piège car à part la longueur, c'est la même construction... (et en plus, quelques ruches ont l'air de se préparer au grand départ : de la place, vite!)

 

constr-RK01.jpg

 

Et voilà ce que ça va donner, en grandeur nature !

 

constr-RK02.jpg

 

 

Ce qui a été délicat, c'est de trouver du bois non traité, pour le bien-être des abeilles, la qualité des produits dérivés, et ne pas se fermer la porte à un passage en bion... Ici, c'est du « hêtre gris », une essence locale, sous la forme d'un fagot de planches de 25 mm d'épaisseur, de largeur et de longueur variable... D'où l'utilité de mesurer et noter, pour limiter les chutes.

 

constr-RK03.jpg

 

Les autres matériaux à prévoir sont la colle à bois extérieure et intérieure, les vis à bois, les écrous et vis papillons pour les pieds, de quoi traiter le bois (ici de l'huile de lin), de la tôle pour le toit (ça peut être un côté de machine à laver!), un isolant.Et de la cire, bien sûr, pour amorcer les barrettes...

 

 

Les outils ?
Une panoplie de menuisier amateur est utile si l'on veut faire plusieurs ruches...

Scie circulaire sur table, défonceuse montée en toupie, meuleuse avec disques à poncer, perçeuse et dévisseuse, outils de mesure (mètre et rapporteur d'angle), crayon papier, serre-joints et burette à cire.

 

constr-RK04.jpg

 

Bien sûr, on peut faire plus simple ! Avec plus d'huile de coude et de patience, pas besoin d'investir massivement...

 

constr-RK05.jpg

 

 

Côté plans ?

Un petit mix de trois sources...

 

 

Alors, en mixant ces trois sources, ça a donné cela (en millimètres) :

 

 KTBH (27 barres)Ruchette piège (7 barres)
2 côtés255 x 1000255 x 255
2 extrémités255 x 495idem
1 fond240 x 1050240 x 300
4 pieds1000 x 100Awa !
barres35 x 495idem

 

 

 

Mise à jour janvier 2017

Pour tenir compte de l'expérience des testeurs, avec le recul, ce plan a revu ses côtes initiales !

  • Pour éviter que les rayons lourdement chargés se cassent lors de la saison chaude, la profondeur est passée de 30 à 22 cm,
  • pour éviter ou limiter le collage des rayons aux parois, l'angle proposé de 22° (soit 112 ° entre le fond et les côté) est passé à 30° (soit 120° au fond).

Je n'ai pas refait de ruches depuis, donc pas testé ces nouvelles mesures !

 

 

 

Les côtés ont les extrémités recoupés avec un angle de 22° 30° (ou plus simplement rabotées)


(voir photo en fin d'article)

 

 

Si vous faites plusieurs ruches, les guides sont très utiles pour bien placer les éléments avant de les fixer :

 

constr-RK07.jpg

 

 

Les deux « U » ont une longueur intérieure de 495 mm, et les supports sont en fait des cloisons mobiles...

(voir photo en fin d'article)

 

 

 

Enfin, pour percer les trous dans les extrémités et dans les pieds au bon endroit, voilà le gabarit qu'il nous faut...

 

constr-RK09.jpg

 

Voilà, il n'y a plus qu'à !

 

les nouvelles côtes
les nouvelles côtes

les nouvelles côtes

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 21:10

 

 

peuplement-kenyane-1.jpg

 

 

 

Cela me titillait depuis un moment, et le projet s’est enclenché le jour où un ami et son fils ont décidé de me construire une ruche kényane, histoire de faire un projet de menuiserie ensemble, tout en me faisant plaisir… Quelle chance, n’est-ce pas !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peuplement-kenyane-2.jpg

 

 

Pour plus d’info sur cette ruche très simple, dite à rayon mobile ou à barre de haut (Kenyan Top Bar Hive, ou KTBH), suivez le pas-à-pas de Gilles Fert, zieutez ce comparatif KTBH/Langstroth ou allez voir sur les sites anglosaxons, où ce modèle de boîte à abeilles est de plus en plus prisé…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pour lui installer une famille ailée, j’y ai posé un corps de ruche avec une colonie, lui souhaitant de s’étendre par dessous, en occupant ce grand volume vide. Mais bon, je dois mal parler abeille, car l’essaim en pleine expansion a préféré essaimer que de suivre mes imprécations…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peuplement-kenyane-4.jpg

 

 

J’ai beau avoir collé deux amorces de cire pour les apâter, provenant des cadres-témoins des voisines, on voit nettement sur cette photo qu’elles préfèrent monter direct là-haut. Le déclic ! Les abeilles n’aiment pas les halls de cathédrales…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peuplement-kenyane-5.jpg

 

 

 

 

Alors, aux grands mots les grands rhums-aides ! Les cadres sont balayés un à un, par Mat’ (le monsieur « tsunamis » des îles !), afin de ne laisser que les abeilles, reine et faux-bourdons inclus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peuplement-kenyane-6.jpg

 

 

 

 

On enlève ensuite le corps Langstroth,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peuplement-kenyane-7.jpg

 

 

 

 

 

Un nourrissement à base de miel, issu du raclage des grilles à reines , histoire d'apaiser le stress et de permettre la construction des nouveaux rayons,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peuplement-kenyane-8.jpg

 

 

 

 

Mat vérifie à l’entrée que tout va bien, et ça semble être le cas !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peuplement-kenyane-9.jpg

 

 

 

 

Le corps de ruche débarrassé de ses pensionnaires ira rejoindre une ruche forte, et quelques jours plus tard, rechargée en avettes, ira fonder une autre famille ailleurs…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peuplement-kenyane-10.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Un contrôle plus tard : ça a bien marché !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les amorces ont été agrandies, d’autres barres se sont vus alourdies d’un beau rayon plein de couvain, attestant la présence de la reine : ne reste plus qu’à déplacer la paroi mobile pour rajouter une ou deux barres à mesure de l’agrandissement de la colonie…

Vivement le miel en rayon !!

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 23:22
 

Salut !

En observant les visites sur le blog, j’ai remarqué que les pages les plus vues concernent le cadre-témoin et le pollen frais. Un trafic particulier vient du forum sur la ruche Warré, concernant l’utilité du cadre-témoin.

Voici donc comment construire la fameuse petite fenêtre, pour répondre à Djass, ainsi qu’un bilan après quelques mois d’utilisation de cette méthode ingénieuse…



constr-CT-1.jpg

 

 

 

 

 

Pour que tous les cadre-témoins aient la même taille, voici un gabarit de découpe. C’est un rectangle de 140 sur 265 mm, avec deux excroissances de 10 sur 15 en haut pour placer la latte avec l’amorce de cire.
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Je perce avec une mêche de 10.

 

 

 

 

 

 

Cela permet la découpe à la scie sauteuse.
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Une finition à la rape et la meuleuse, équipée de son disque à poncer ;

 

 

 

 

 

 

 

 

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J’ajuste les « gonds à visser », de 25 sur 2,5 de diamètre. Les deux en haut doivent pouvoir tourner à la main, pour enlever le plexi au besoin. Ce dernier est découpé aux côtes suivantes : 160 sur 320 mm.

 

 

 

 

 

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Pour la porte, je coupe dans du contre-plaqué de 9 mm un rectangle de 210 sur 380 mm, avec de quoi faire un cadre de 15 mm de large pour permettre une bonne isolation thermique comme lumineuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

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J’agrafe l’isolant, du plastique à bulles aluminisé.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Je découpe deux rectangles de la même épaisseur que la porte (20 mm environs) pour fixer les petites charnières : les rectangles seront vissés sur le corps de ruche.

 

 

 

 

 

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Une fois fixé à la bonne position, je peins le bois et protège le tout avec de la bâche blanche, agrafée sur le dessus de la caisse pour éviter les entrées d’eau.

constr CT-11

 

 

 

 

La latte ou cadron est faite d’un morceau de tasseau, de 285 de long sur 10 d’épaisseur, avec une fente dans laquelle je glisse un morceau de cire gauffrée fixée à la cire fondue. Je ne fixais pas au début, et les languettes ramollissaient à la température de la ruche et tombaient rapidement.

 

 

 

 

 

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La latte doit pouvoir se mettre facilement en place, pour pouvoir s’enlever à l’aide du lève-cadre par exemple malgré la propolisation.

 

 

 

 

 

 

 

 

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La porte est plaquée contre la ruche avec un petit sandow, accroché à deux vis latérale (les grosses punaises installées au début n’ont pas fait long feu, ce qui a permis l’envoi de quelques missiles imprévus !)

 

 

 

 

 

constr-CT-14.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà ce que ça donne la fenêtre ouverte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Je colle dans la porte une étiquette pour noter les observations (cf le bilan plus bas pour la traduction !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La charnière vue par le dessous ;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La fixation du sandow ;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Et la version light de la porte, quand je n’ai pas le temps de construire !! Juste la bache et l’isolant, agrafés ensembles et punaisés au corps de ruche. Vite fait mal fait, car les punaises se plient facilement (c’est du bon bois, les ruches « Th…s » !)

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici aussi un bilan des 6 mois d’utilisation du CT : (repris du forum sur la ruche Warré et complété)

Les moins  :


-ça prends du temps à construire (et ça coûte un poil : plexi, quincaillerie, isolation)


-le système "oblige" à ne pas rater la visite hebdomadaire, et si possible de la faire pour toutes les ruches d'un même rucher, voire tous les ruchers, afin de permettre les comparaisons. J'ai par exemple rater la prévention de 7 essaimages en supprimant une visite et en m'absentant la semaine qui suit : dans ce cas le cadre-témoin ne m'a pas été utile...

 


Les plus   :


-beaucoup moins d'ouvertures du corps de ruche, donc de dérangements, et donc de consommation de miel, ce qui optimise les récoltes ;


-prévention des essaimages : tout travail s'arrête au CT la semaine voire 10-15 jours avant. Cela nécessite de noter les observations hebdomadaires, en collant une étiquette sur laquelle je note ce que j'y vois (par exemple T80 M30 0p10 Oe50, ce qui veut dire "tissé à 80%, avec 30% de miel (dont 10% operculé) et 50% d'œufs". Cela se fait vite fait, et comme ça d'une semaine à l'autre on voit facilement l'évolution ;


-nombreuses observations complémentaires à celles faites au trou de vol. Des fois, il n'y a pas beaucoup d'activité devant, alors que ça s'active derrière !


-observation des comportements des abeilles comme jamais on ne le voit après le passage de l'enfumoir ! les abeilles ne vivent pas la têtes dans les alvéoles, elles font leurs danses, étalent la propolis, s'épouillent, etc... Rien que pour ça, j'y passerais des heures ! Quel plaisir de filmer une reine inspecter les alvéoles et pondre, à 3 cm de son objectif !


-intérêt pédagogique évident, qui permet aux visiteurs béotiens de dépasser vite la peur de la piqure, captivés par ce qu'ils y voient !


-ça donne du travail aux cirières même quand c'est bien plein dedans : petit retard au déclenchement de la fièvre d'essaimage ???


-ça donne de la belle cire bien blanche pour alimenter le cérificateur ;


-je ne fais pas encore d'élevage, mais j'ai bien pensé faire des nucléi compatibles avec les cadres-témoins pour fournir en œufs régulièrement ;


-ça donne une idée des miellées en cours (tout est construit et rempli en moins d'une semaine) ou des périodes creuses (seules les ruches très fortes construisent encore un peu) ;


-pour ceux qui en ont besoin, d’après Vanhée, ça peut être utile pour détecter le varroa  et lutter contre, en coupant la cire tous les 15 jours, pour laisser les cellules de faux-bourdons se faire operculer, avec les varroas dedans.

A noter que pendant le premier mois, les abeilles ont boudé la petite fenêtre derrière. Il est conseillé de bien isolé le plexi pour que les abeilles viennent y travailler. Puis un beau jour, ça a commencer à tisser sur 4 ou 5 ruches, et c'est parti !

Pour les amateurs de photos, le verre est peut-être plus utile que le plexi, car plus facilement nettoyable...

Ce système a été inventé par Paschke, ingénieur allemand dans les années 30, alors qu’il n’avait qu’un morceau de wikende pour s’occuper d’une soixantaine de ruches.

Ses détracteurs lui reprochaient que couper la cire avec des larves dedans, c’était du boulot d’abeilles gâché bêtement. Sa réponse, via Vanhée, est ici.

Pour finir, c’est un système de gestion du rucher très différent de ce qu’on apprends en école d’apiculture, qui nécessite une remise en cause de ses réflexes d’intervention. Même si c'est la raison même de son utilité, ce n’est peut-être pas indiqué aux débutants, mais peut-être je me trompe…

 

Enfin, j'ai beaucoup apprécier la conduite apicole en synergie avec l'abeille, document de Jan Kuppens sur le site du CARI, où l'on voit combien la petite fenêtre peut être utile pour certaines conduites du rucher... Passionnant !

 


Voilà, au plaisir !


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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 21:09


99% des ruches calédoniennes sont des "Langstroth". L'"hiver" n'est pas assez rude pour devoir recourir au gros volume du corps de ruche de la Dadant, beaucoup plus répandue en France. Et la hausse du même format que le corps de ruche facilite le renouvellement de la cire, il faut le dire Elvire…cadre-temoin1.jpg

 

 

Après être tombé raide dingue sur le champs d'un petit bouquin, "Le cadre-témoin" de Roger Vanhée (et de son compère "Au trou de vol" qui approfondit les observations au-dit cadre-témoin), toutes mes ruches se sont vues équipées de cette petite fenêtre si utile pour suivre l'évolution des colonies sans les enquiquiner et si magiques en moments d'observation des avettes dans leurs faits et gestes du quotidien…

 

 

 

 

Visite guidée…

A l'arrière, une petite porte protégée d'une bâche blanche et bien fermée avec un sandow

cadre-temoin-1.jpg

La porte soulevée, (dévoilant son isolation thermique), on y voit le plexi et derrière 7 des ruelles du corps de ruche.

cadre-temoin-2.jpg

Juste derrière le plexi, dans l'épaisseur de la paroi, un cadron mobile avec une amorce de cire gaufrée va servir de témoin de l'activité de la colonie.

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Salut les filles !

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Quand la colonie est en ordre, populeuse, et la porte assez isolée, les ouvrières se mettent à tisser.

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Toutes les semaines, on change le cadron. Une visite hebdo suffit pour savoir ce qu'il se passe et ce qu'il faut faire (ou ne pas faire !), sans ouvrir, sauf le plexi bien sûr ! Un dérangement minime comparé à mettre ses mains dans les cadres…

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Voilà le cadron neuf, avec son amorce !

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En voilà un autre, jolie forme !

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Une colonie forte tisse entièrement le cadron en une semaine, et le rempli de miel d'autant plus vite si une miellée est en cours… Ou la reine le rempli d'œufs si elle ne trouve plus de place ailleurs, avant de se dire qu'il est temps d'essaimer !!

cadre-temoin-9.jpg

Diverses formes de ce baromètre sympatoche…

cadre-temoin-10.jpg

Inconvénients : il y en a. C'est du temps à passer pour construire tout ça…
Avantages : il y en a aussi… Plus besoin d'ouvrir le corps de ruche à tout va pour savoir si tout est en ordre : ça évite une grosse consommation de miel par les ouvrières pendant les 2-3 jours qui suivent pour rétablir leur micro-climat (couvain thermostaté à 35°C et 70% d'humidité). Prévention des essaimages, bon moment pour les récoltes, de la belle cire toute neuve pour alimenter le gaufrier, et que de beaux moments plongés dans la vie sauvage, à observer les comportements naturels de ces fifilles pas dérangées par la fumée !

Sa majesté et sa cour, par exemple…
oh-ma-reine.jpg

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