Des fois, on aurait envie de se faire gros comme une fourmi pour s'installer sur le thorax velu des abeilles et partager leurs expéditions aériennes et florales… Mais bon, 70 kg et des ailes en forme de bras, c'est pas pour demain…
le gazon japonais, accompagné du siratro
Il nous reste à imaginer quel type de nectar a bien pu rentrer dans la composition de ce miel si caramel, de cette pointe d'amertume en fin de déguste ou de ce cocktail de fleurs si douces… Car à chaque récolte c'est la surprise : deux ruches côte à côte donneront deux élixirs si différents !
Il reste l'occasion du nez en l'air, ou au raz des lantanas, l'appareil à portée de main, pour les prendre en flag… Ne bougez plus !!!
Fleur de cocotier.
Il y en a toute l'année, ça done un miel très clair et du pollen blanc
Tentons l'approche scientifique… Une bonne vieille photo satellite, on y place les ruchers, un cercle rouge à 1 km comme zone préférentielle de butinage quand c'est bombance, et du plus sombre à plus de 2 km, à la limite du rayon utile (après ça consomme plus de fuel que ça n'en ramène !).
Alors alors ???
De la forêt, surtout de la forêt, encore de la forêt… Une bordure de littoral, quelques fruitiers et fleurs variées en tribu, les champs d'igname, mais surtout : de la forêt !!
avocatier en fleur
Essayons autre chose : le plaisir des yeux dans la couleur du pollen. Chaque jour, son lot de petits paquets de cette précieuse poudre dérobée à la rentrée des butineuses. Les couleurs, plutôt : ça change tout le temps ! Et plein de couleurs en même temps !! Même si certain pollens prédominent, c'est jamais éternellement…
Allez, pour le plaisir des yeux !
une crucifère (viens mon chou !)
l'herbe bleue
ça ne serait pas style faux-mimosa, ça ??
elle, c'est Pluchea odorata,
une plante envahissante
arrivée les graines dans les chenilles
des engins de travaux routiers